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Benyamin Netanyahu affirme que la première phase du plan de cessez-le-feu à Gaza est presque achevée

Le Premier ministre israélien a rencontré le chancelier allemand Friedrich Merz en Israël le 7 décembre.

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à dr.) s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Jérusalem, le 7 décembre 2025.

Photo: Ariel Schalit/Pool/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le 7 décembre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré que le cessez-le-feu conclu entre Israël et l’organisation terroriste Hamas il y a près de deux mois allait bientôt entrer dans sa prochaine phase programmée.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv, en Israël, aux côtés du chancelier allemand en visite Friedrich Merz, M. Netanyahou a indiqué que le cessez-le-feu était « sur le point de passer très prochainement à [sa] deuxième phase », laquelle consiste, a‑t‑il précisé, à désarmer le Hamas et à démilitariser la bande de Gaza. Ce processus pourrait débuter à la fin du mois de décembre, a‑t‑il ajouté.
« Nous sommes sur le point de terminer la première étape », a déclaré M. Netanyahou. « Mais nous devons nous assurer d’obtenir les mêmes résultats lors de la deuxième étape, et c’est un point que je me réjouis d’aborder avec le président Trump. »
Le président américain Donald Trump et M. Netanyahou doivent se rencontrer le mois prochain pour évoquer le conflit et le cessez-le-feu, a indiqué le dirigeant israélien.
Le 7 décembre, M. Netanyahou a insisté sur le caractère essentiel du désarmement du Hamas. Il s’est écoulé plus de deux ans depuis que l’organisation terroriste a lancé une série d’attaques contre Israël, faisant plus de 1200 morts parmi les civils israéliens et prenant plus de 250 otages, dont des citoyens américains.
Le Hamas doit également respecter « l’engagement qu’[il] a pris de se désarmer et de permettre la démilitarisation de Gaza », a poursuivi M. Netanyahou.
Il a rappelé que peu de personnes croyaient possible la mise en œuvre de la première phase du cessez-le-feu, en soulignant que la deuxième étape serait tout aussi exigeante.
« Comme je l’ai indiqué au chancelier, il existe une troisième phase, qui consiste à déradicaliser Gaza, un objectif que beaucoup jugeaient également impossible », a‑t‑il expliqué. « Mais cela a été accompli en Allemagne, au Japon, dans les États du Golfe. Cela peut être réalisé à Gaza également, mais il faut, pour cela, que le Hamas soit démantelé. »
En novembre, M. Trump a exhorté le président israélien Isaac Herzog à gracier M. Netanyahou, poursuivi pour fraude, corruption et abus de confiance. Le Premier ministre nie toute infraction.
M. Trump a assuré que M. Netanyahou avait exercé ses fonctions en « Premier ministre de temps de guerre, déterminé et redoutable », qui « conduit désormais Israël vers une période de paix ». Pour le président américain, ces éléments justifient à eux seuls une grâce.
La rencontre entre M. Merz et M. Netanyahou revêt une importance particulière, la Cour pénale internationale (CPI) ayant émis l’an dernier un mandat d’arrêt à l’encontre du dirigeant israélien et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés liés au conflit à Gaza.
M. Merz a décrit l’Allemagne comme l’un des plus proches alliés d’Israël et indiqué que son pays contribuait à la mise en œuvre de la deuxième phase en détachant des officiers et des diplomates auprès d’un centre de coordination civile et militaire dirigé par les États-Unis dans le sud d’Israël, ainsi qu’en acheminant une aide humanitaire vers la bande de Gaza.
« La deuxième phase doit maintenant être engagée, et la troisième doit également être envisagée », a déclaré M. Merz.
À un moment de la conférence, M. Netanyahou a évoqué le mandat d’arrêt de la CPI, expliquant que c’était l’une des raisons pour lesquelles il ne se rendrait pas en Allemagne dans un avenir proche. Il a de nouveau dénoncé ces mandats, les qualifiant de montages.
Le procureur en chef de la juridiction internationale, Karim Khan, est en train de « détruire la réputation de la CPI » avec des accusations « fabriquées de toutes pièces de famine et de génocide », a affirmé M. Netanyahou.
Avec l’Associated Press