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Emmanuel Macron à ArrasEmmanuel Macron à Arras : contrarié d’avoir dû marcher sous la pluie après le blocage des agriculteurs, il limoge le préfet
En déplacement à Arras fin novembre, le chef de l’État devait rencontrer des lecteurs de la presse quotidienne régionale. Cependant, le programme a rapidement été bouleversé par la mobilisation d’agriculteurs venus protester contre le projet du Mercosur.
Des agriculteurs conduisent leurs tracteurs dans la ville d'Arras pour protester contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », le 19 novembre 2025.
Photo: SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images
Le 19 novembre dernier, pour éviter tout contact avec des agriculteurs venus manifester, les motards du Groupe de sécurité de la présidence avaient alors modifié l’itinéraire du cortège présidentiel. Malgré cette précaution, la délégation s’est retrouvée bloquée, contraignant Emmanuel Macron à parcourir près de 500 mètres à pied, sous la pluie, selon Le Canard enchaîné.
Le parcours modifié au dernier moment par les agriculteurs
Le jour de la visite du président de la République, des agriculteurs avaient décidé de manifester à Arras. Après avoir trouvé un accord préalable sur le parcours, une cinquantaine de tracteurs s’était mise en route. Emmanuel Macron, lui, approchait de la ville.
À la sortie de l’autoroute A1, le cortège présidentiel, escorté par deux motards de la gendarmerie, a été informé que les agriculteurs avaient modifié leur parcours, compliquant l’organisation du déplacement.
Pour contourner l’obstacle, l’escorte a emprunté une autre route, sans succès : le convoi s’est finalement retrouvé bloqué par plusieurs tracteurs. Sur les conseils du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), Emmanuel Macron a dû quitter son véhicule pour rejoindre à pied le lieu de rendez-vous. C’est alors que le chef de l’État s’est retrouvé à parcourir ce trajet de 500 mètres sous une pluie battante.
Le préfet limogé nommé directeur général des étrangers
Selon l’hebdomadaire satirique, Emmanuel Macron, agacé par cet incident, aurait demandé le soir même la révocation du préfet du Pas-de-Calais. Dans cette affaire, la sécurité du président a été jugée insuffisante par l’Élysée.
Le Conseil des ministres a officialisé la décision une semaine plus tard. En poste depuis avril 2025, Laurent Touvet, beau-frère du général de Villiers, a déclaré que son départ était « normal ». Il a depuis été nommé directeur général des étrangers en France.
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