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Permanence LREM à Perpignan : Christophe Castaner évoque un « attentat »

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Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Photo: : LIONEL BONAVENTURE/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Lors d’une visite surprise à Perpignan, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé le mercredi 31 juillet sur la dégradation de la permanence d’un député LREM en marge de la manifestation des « gilets jaunes » samedi.
Alors que le qualificatif jusqu’à lors consacré était « saccage », Christophe Castaner a préféré parler d’« attentat ».
« Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence », a-t-il déclaré.
Sur Twitter, une rescapée de l’attentat du Bataclan en novembre 2015, a interpellé le ministre de l’Intérieur.

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Les parlementaires sont de nouveau visés depuis plusieurs jours, en particulier les députés LREM qui ont voté le 23 juillet en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l’Europe et le Canada (Ceta). Plusieurs permanences ont été emmurées, taguées ou vandalisées.
Selon Le Figaro et d’après le Code pénal, un attentat est défini par le « fait de commettre un ou plusieurs actes de violence de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national ».
Un crime puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.