L’hôpital de Brive-la-Gaillarde heureux bénéficiaire d’un legs de plusieurs centaines de milliers d’euros pour son service oncologie

Photo d'illustration. (fizkes/Shutterstock)
Avant de mourir, une Briviste a pris la peine, par voie testamentaire, de léguer toutes ses économies au service oncologie de l’hôpital de Brive-la-Gaillarde (Corrèze).
Un geste très généreux. Lors du conseil municipal du mercredi 4 octobre, les élus de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) ont accepté un legs assez inespéré pour une ville, relate La Montagne.
En l’occurrence, celui de Pierrette Soleilhavoup, une Briviste décédée en juin dernier à l’âge de 90 ans, qui a choisi de faire don de l’intégralité de ses biens à sa ville de résidence.
Il y a tout de même une nuance non négligeable. Lors de la rédaction de son testament chez un notaire briviste, le 7 mars 2022, un peu plus d’un an avant son décès, Pierrette Soleilhavoup avait fait mettre noir sur blanc dans le document sa volonté que « l’intégralité de ses avoirs bancaires » soit remise à l’hôpital de Brive-la-Gaillarde. Et plus spécialement « à son service cancérologie ».
En acceptant le legs de la nonagénaire disparue, la ville s’est donc engagée à remettre un gros chèque de 431.102,11 euros au service oncologie. S’il est encore difficile de savoir à quoi ce don va servir, il sera évidemment d’une grande aide pour permettre au service de combattre efficacement la maladie.
« Une somme pareille, c’est énorme ?! », a lâché Maryvonne Murat, la vice-présidente de la Ligue contre le cancer en Corrèze, en découvrant le montant du don réalisé par Pierrette Soleilhavoup.
Un bien immobilier lui aussi légué à la ville
Et ce n’est pas tout, Pierrette Soleilhavoup possédait un appartement de 63 mètres carrés, situé au 21 boulevard Brune, qu’elle a aussi choisi de léguer à la ville de Brive-la-Gaillarde. Un bien que la ville va sans doute vendre. Sa valeur n’a toutefois pas encore été estimée.
En guise de reconnaissance, la ville a déposé des fleurs sur sa tombe du cimetière d’Estavel où elle repose désormais, a indiqué Marie-Christine Lacombe, l’adjointe qui a présenté la délibération.
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