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Les dirigeants européens saluent l’appel de Donald Trump à des négociations trilatérales pour mettre fin à la guerre en Ukraine

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(De g. à dr.) Le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président français Emmanuel Macron assistent à une session plénière du sommet de la Communauté politique européenne (CPE), à Tirana, le 16 mai 2025.

Photo: LEON NEAL/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 7 Min.

Les dirigeants européens se sont ralliés à la dernière initiative du président Donald Trump visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, exprimant leur soutien à son appel à un sommet trilatéral impliquant Kiev, Washington et Moscou, tout en s’engageant à maintenir la pression sur la Russie jusqu’à ce qu’un accord de paix soit conclu.
M. Trump a informé ses homologues européens de haut rang et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 16 août, après son sommet avec le président russe, Vladimir Poutine, à Anchorage en Alaska, la veille.
Bien que cette réunion à enjeux élevés n’ait pas abouti à un cessez-le-feu, MM. Trump et Poutine ont tous deux déclaré qu’elle avait jeté les bases de futures négociations.
Dans un communiqué commun publié samedi, le président français Emmanuel Macron, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le Premier ministre polonais Donald Tusk, le président du Conseil européen António Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont salué l’initiative de M. Trump.
« Les dirigeants ont salué les efforts du président Trump pour mettre fin aux massacres en Ukraine, mettre fin à la guerre d’agression de la Russie et parvenir à une paix juste et durable », peut-on lire dans le communiqué.
Le communiqué souligne que « l’Ukraine doit disposer de garanties de sécurité à toute épreuve » et que « la Russie ne peut pas avoir de veto contre le parcours de l’Ukraine vers son adhésion à l’UE et l’OTAN ».
Les dirigeants ont indiqué qu’ils étaient prêts à soutenir la proposition de M. Trump d’organiser un sommet à trois avec M. Zelensky et M. Poutine, affirmant qu’ils soutiendraient « de nouvelles discussions, y compris avec le président Zelensky, que [M. Trump] rencontrera bientôt ».
Ils ont également souligné que « les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force » et se sont engagés à maintenir les sanctions contre Moscou jusqu’à ce qu’un règlement à la guerre en Ukraine soit trouvé.
Volodymyr Zelensky confirme la rencontre à Washington
M. Zelensky a confirmé qu’il rencontrerait M. Trump à Washington le 18 août, écrivant sur X qu’il avait eu « une conversation longue et substantielle » avec le président américain, y compris un tête-à-tête d’une heure avant que les dirigeants européens ne rejoignent l’appel.
« L’Ukraine réaffirme sa volonté de travailler avec le maximum d’efforts pour parvenir à la paix », a écrit M. Zelensky.
Il a ajouté que Kiev soutenait l’idée de M. Trump d’une réunion trilatérale avec la Russie et a souligné l’importance de l’implication européenne « à chaque étape pour assurer des garanties de sécurité fiables avec l’Amérique ».
M. Zelensky a déclaré que les discussions à Washington couvriraient « tous les détails concernant la fin des massacres et de la guerre » et a salué ce qu’il a décrit comme des « signaux positifs du côté américain » sur la participation des États-Unis aux garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Avant sa rencontre avec le dirigeant russe, M. Trump a déclaré aux journalistes qu’il envisageait des garanties de sécurité américaines pour l’Ukraine, tout en précisant que cela n’impliquerait pas l’adhésion à l’OTAN.
Support nordique-baltique
Par ailleurs, les dirigeants des huit pays nordiques et baltes – le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège et la Suède – ont publié leur propre communiqué commun le 16 août, réaffirmant leur soutien à la fois à l’Ukraine et à la démarche diplomatique de M. Trump.
« L’instauration d’une paix juste et durable nécessite un cessez-le-feu et des garanties de sécurité crédibles pour l’Ukraine », indique le communiqué, ajoutant qu’« aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à sa coopération avec d’autres pays ».
Les dirigeants des pays nordiques et baltes ont salué la déclaration de M. Trump selon laquelle Washington « est prêt à participer à des garanties de sécurité », tout en s’engageant à continuer à armer l’Ukraine et à renforcer les sanctions contre l’économie de guerre de Moscou « tant que la Russie poursuivra ses tueries ».
MM. Trump et Poutine signalent des progrès
Donald Trump a déclaré à Fox News, après sa rencontre avec Vladimir Poutine, que les deux parties étaient parvenues à un accord sur de nombreux points, mais qu’« un ou deux points assez importants » restaient en suspens.
Il a déclaré que la balle était désormais dans le camp de M. Zelensky.
« C’est maintenant au président Zelensky de le faire, et je dirais aussi que les nations européennes doivent s’impliquer un peu », a poursuivi M. Trump.
Lors d’une conférence de presse conjointe en Alaska, M. Poutine a déclaré qu’il s’attendait à ce que les pourparlers soient « le point de départ non seulement pour la solution de la question ukrainienne, mais aussi pour nous aider à rétablir des relations commerciales et pragmatiques entre la Russie et les États-Unis ».
Aucun des deux dirigeants n’a accepté de répondre à des questions ni divulgué les détails des discussions.
La guerre, déclenchée par l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, est entrée dans sa quatrième année sans qu’un cessez-le-feu ne soit en vue. Trump a fait de la fin du conflit un élément central de sa politique étrangère et, bien qu’il ait évoqué des avancées lors du sommet en Alaska, il a également déclaré que « tant qu’il n’y a pas d’accord, il n’y a pas d’accord ».
Tom possède une vaste expérience du journalisme, de l'assurance-dépôts, du marketing et de la communication, ainsi que de l'éducation des adultes. Le meilleur conseil en écriture qu’il ait jamais écouté est celui de Roy Peter Clark : « Atteignez d'abord votre objectif » et « gardez le meilleur pour la fin ».

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