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Les députés de l’opposition taïwanaise, amis de la Chine, survivent au vote de révocation

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Des partisans participent à un rassemblement en faveur de la révocation à Taipei, à Taïwan, le 24 juillet 2025.

Photo: I-HWA CHENG/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Vingt-quatre députés de l’opposition et un maire ont survécu au vote de révocation de Taïwan le 26 juillet, selon la Commission électorale centrale, laissant le Kuomintang sur la bonne voie pour maintenir sa majorité législative et infligeant un revers au parti au pouvoir du président Lai Ching-te.
Le vote a suscité un examen minutieux car il avait le potentiel de modifier l’équilibre des pouvoirs à Taiwan, où des mois d’impasse ont opposé le gouvernement du Parti démocrate progressiste (PDP), favorable à l’indépendance, à une législature contrôlée par le Kuomintang (KMT), ami de la Chine, et ses alliés.
Les partisans de la révocation ont déclaré que leur effort était une campagne anticommuniste visant à évincer les législateurs du KMT qu’ils accusent d’être pro-Pékin et alignés sur le Parti communiste chinois (PCC), qui s’est engagé à « réunifier » l’île autonome, par la force si nécessaire.
Le PCC s’est montré ouvertement hostile au PDP, coupant toute communication officielle avec Taipei depuis l’arrivée au pouvoir du parti.
Le président du KMT, Eric Chu, a salué samedi la défaite de toutes les campagnes de révocation visant 24 législateurs de son parti comme « une grande victoire pour le peuple taïwanais », affirmant que le résultat témoignait de la préférence des électeurs pour la « stabilité ».
« Le peuple taïwanais a choisi la stabilité et estime que le gouvernement devrait se concentrer sur l’accomplissement des tâches, et non sur les luttes politiques intestines », a déclaré M. Chu lors d’une conférence de presse tenue au siège du KMT à Taipei, selon l’agence de presse d’État Focus Taiwan.
Le PDP au pouvoir et les groupes civiques à l’origine de cette initiative de révocation espéraient évincer les députés du KMT – qu’ils qualifiaient de pro-chinois – dans neuf villes et comtés de Taïwan. Sept autres députés du KMT seront confrontés à des votes de révocation similaires fin août.
Alors que le PDP a remporté l’élection présidentielle de l’année dernière, le KMT et le Parti du peuple de Taiwan (PPT), plus petit, disposent de suffisamment de sièges au sein de l’assemblée législative de l’île autonome pour former un bloc majoritaire.
Le président du PPT, Huang Kuo-chang, a appelé le président Lai, qui a approuvé la révocation, à présenter des excuses publiques pour cet effort, qu’il a qualifié de source de division.
Le vote de révocation intervient alors que Taïwan cherche à renforcer ses défenses face à une Chine communiste de plus en plus agressive, qui considère Taïwan comme un territoire séparatiste renégat et envisage de le reprendre sous son contrôle. Pékin perçoit M. Lai, indépendantiste, comme un « séparatiste » œuvrant contre la souveraineté régionale.
M. Lai a exhorté le peuple de Taïwan à s’unir face à la pression du PCC, avertissant dans une série de discours nationaux fin juin que l’infiltration et la coercition multiformes de Pékin sur l’île autonome menacent non seulement la souveraineté de Taïwan, mais aussi les fondements de sa démocratie.
Tom possède une vaste expérience du journalisme, de l'assurance-dépôts, du marketing et de la communication, ainsi que de l'éducation des adultes. Le meilleur conseil en écriture qu’il ait jamais écouté est celui de Roy Peter Clark : « Atteignez d'abord votre objectif » et « gardez le meilleur pour la fin ».

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