Sa fille diagnostiquée autiste, elle ouvre une école pour accueillir des enfants ayant des troubles d’apprentissage

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Photo: FRANCK FIFE/AFP via Getty Images
Mère de quatre enfants, Félicie Petit est aussi directrice de l’école Meeo (« Mon école extra‑ordinaire »). Son aînée, Brune, a été diagnostiquée du syndrome d’asperger lorsqu’elle avait 6 ans et demi. Dès sa naissance, Félicie a compris qu’elle était différente, raconte‑t‑elle à France 3.
Comme bien des parents d’enfants autistes, la mère de famille a été démunie. Sa fille est d’abord allée « dans une école classique où les personnels ne savaient pas comment s’y prendre pour l’accompagner« . Puis ça a été l’école à la maison. « Et un matin, elle se lève, voit ses frères et sœurs partir à « leur » école, et me dit : j’aimerais tellement redevenir une petite fille. Cela a été un cataclysme dans ma vie », confie Félicie.
Une école « parenthèse »
C’est ce cataclysme qui a mené la mère de Brune à créer une école différente, avec de très petits effectifs (huit à dix élèves encadrés par deux ou trois adultes), des professionnels attentifs aux besoins des enfants. L’école Meeo se veut une école « parenthèse », où l’enfant n’est là que pour un moment, le temps nécessaire pour qu’il puisse retourner dans une école classique avec les bagages nécessaires.
Une prise en charge pluridisciplinaire
Sept ans plus tard, 50 élèves sont inscrits à Meeo. « La prise en charge est pluridisciplinaire, avec des enseignants, des éducateurs et des professionnels de santé, expert en ergothérapie, psychologie, pédiatrie, etc. », précise la directrice, qui est bien placée pour savoir ce que vivent les parents qui doivent courir partout pour obtenir ces services.
Dès la gestation de ce projet d’école, la mère de famille a rencontré des gens formidables qui l’ont aidée à la créer. Vu qu’il y a un réel besoin, « les familles et les professionnels sont arrivés tout seuls ». Un total de 16 familles ont participé au lancement. Aujourd’hui, la demande est là pour des places supplémentaires, mais la directrice de Meeo ne veut pas faire de cette école extraordinaire « une très grosse école ». Elle préfère inspirer la création d’autres initiatives de ce type.
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