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Florent Pagny« Si j’étais président, je ferais comme Milei » : la sortie inattendue de Florent Pagny sur le plateau de Quotidien
Invité de l’émission Quotidien vendredi soir, Florent Pagny a provoqué la surprise en déclarant qu’il gouvernerait « comme Milei » s’il était président. Le chanteur, qui partage sa vie entre la France et l’Argentine, a salué la politique de rigueur du président argentin Javier Milei, tout juste conforté par une victoire législative.

Le chanteur Florent Pagny.
Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images
La déclaration de Florent Pagny en faveur du président argentin Javier Milei a pris de court les téléspectateurs de Quotidien. Invité de l’émission de Yann Barthès sur TMC, le chanteur a assumé sans détour son admiration pour le dirigeant ultralibéral.
« Il a réussi à stabiliser un petit peu l’inflation »
À la question de savoir ce qu’il ferait s’il dirigeait la France, Florent Pagny a répondu sans hésitation à Yann Barthès : « comme Milei ». Cette prise de position, pour le moins inattendue, a suscité l’étonnement du présentateur, qui a aussitôt tenté de nuancer : « Il fait beaucoup de conneries aussi, Milei ! »
Mais Florent Pagny a persisté : « Il fait des conneries. Sauf qu’il a réussi à stabiliser un petit peu l’inflation. Et surtout, il a viré la moitié de ce qu’on appelle des ‘gnocchis’, ces employés publics qui venaient chercher l’argent mais ne venaient pas travailler. » Le chanteur a ajouté : « De 70 ministères, il en a fait 9. Et il leur a dit : ‘Il n’y aura pas de voiture de fonction, ni de première classe. Vous allez prendre le bus et le métro, vous allez aller bosser.’ »
Florent Pagny, qui vit en partie en Argentine depuis plusieurs décennies, a salué le programme de réduction des dépenses publiques mené par Javier Milei : « Il avait prévenu dès le départ qu’il n’y avait pas d’argent et qu’il allait faire des économies sur l’État lui-même. » Cette austérité budgétaire drastique, mise en place depuis l’arrivée au pouvoir de Milei fin 2023, a effectivement permis de ralentir une inflation jusque-là galopante.
L’inflation est passée de 200 % à 31 %
Étranglée par une inflation dépassant 200 % sur un an fin 2023, l’Argentine est parvenue, grâce à la politique économique de Javier Milei, à ramener ce taux à 31 %, au prix de mesures de rigueur sévères.
Le gouvernement a réduit les dépenses publiques, freiné les subventions aux transports, à l’énergie et à l’eau, et asséché l’émission monétaire. Ces politiques ont conduit à un excédent budgétaire inédit depuis quatorze ans.
Depuis les élections législatives d’octobre dernier, Javier Milei dispose désormais d’un Parlement plus favorable. Son parti, La Libertad Avanza (LLA), devenu la première force politique à la Chambre des députés avec ses alliés, peut désormais empêcher l’opposition péroniste de bloquer ses projets. Le chef de l’État prévoit plusieurs réformes polémiques, dont la refonte du Code du travail pour allonger la durée de la journée de travail, élargir la définition des services « essentiels » en cas de grève et intégrer la productivité dans le calcul des salaires.

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