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Sécurité à NiceAprès l’attentat de Sydney, le maire Christian Estrosi demande un renforcement de la sécurité à Nice pour Hanouka
À la suite de l’attentat antisémite de Sydney, qui a fait 15 morts et 42 blessés, le maire de Nice, Christian Estrosi, a demandé au préfet des Alpes-Maritimes un renforcement des dispositifs de sécurité à l’occasion de la fête juive de Hanouka.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de l'attaque du 7 octobre contre Israël par le Hamas, à Nice le 7 octobre 2024.
Photo: VALERY HACHE/AFP via Getty Images
Après l’attaque terroriste de Sydney, survenue dimanche 14 décembre, le maire de Nice, Christian Estrosi, a réclamé un renforcement de la sécurité pour Hanouka. L’élu a saisi le préfet des Alpes-Maritimes afin d’obtenir des mesures de protection supplémentaires, alors que la menace terroriste demeure élevée.
« La sécurité des Niçoises et des Niçois est une priorité absolue »
« Face à une menace terroriste toujours élevée et après le drame de cette nuit en Australie, la vigilance doit être maximale », a indiqué sur le X ce dimanche le maire de Nice. « À l’approche de Hanouka et des fêtes de Noël, j’ai saisi le préfet des Alpes-Maritimes afin de demander un renforcement concret et visible des moyens de sécurité de l’État à Nice et dès ce soir pour le 1ᵉʳ allumage de Hanouka », a-t-il ajouté.
L’édile a précisé avoir mobilisé sa police municipale dès le matin : « J’ai demandé à la police municipale de Nice déjà très mobilisée, une vigilance accrue dès ce matin. La sécurité des Niçoises et des Niçois est une priorité absolue. »
Un « acte antisémite »
Cette demande intervient alors que l’Australie a été frappée par une attaque antisémite d’une rare violence. Dimanche soir, deux hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur la foule rassemblée sur la plage de Bondi à Sydney, où la communauté juive célébrait Hanouka. L’attentat a fait 15 morts, dont un Français de 27 ans, ainsi que 42 blessés, selon les autorités australiennes.
Les enquêteurs ont découvert un engin explosif artisanal dans un véhicule lié à l’un des tireurs, abattu par la police. Son fils, grièvement blessé, avait fait l’objet d’une enquête en 2019 pour des liens présumés avec le groupe État islamique, selon la chaîne publique australienne ABC.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a qualifié l’attaque d’« acte antisémite » et salué les « héros » ayant permis d’éviter un bilan plus lourd. En France, plusieurs responsables politiques ont exprimé leur solidarité avec l’Australie et la communauté juive.
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