Primaire de la gauche : les Écologistes choisiront leur candidat du 5 au 8 décembre 2025

La patronne des Écologistes Marine Tondelier.
Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
Les Écologistes choisiront leur candidat à la possible primaire de la gauche et des écologistes pour la présidentielle lors d’un vote interne programmé du 5 au 8 décembre 2025.
Ce scrutin, organisé selon un mode uninominal majoritaire, peut donner lieu à un second tour du 12 au 15 décembre en cas de besoin. Il est largement pressenti que Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti, sera candidate.
Les prétendants doivent déposer leur candidature avant le 26 octobre à minuit, accompagnée d’au moins 25 parrainages de conseillers ou conseillères fédéraux du parti. La motion adoptée samedi par le conseil fédéral, à une large majorité (67 voix pour, 34 contre ou blanc, soit 72,04% des voix), précise que la personne retenue « représentera Les Écologistes lors de la primaire des gauches et des écologistes de 2026. Ce sera la seule candidature » issue du parti.
« Tondelier a imposé ses vues »
Cette désignation intervient alors que les modalités de la future primaire commune n’ont pas encore été définies. Ce choix fait grincer des dents parmi les partenaires de gauche, certains soulignant que la tenue d’une primaire et le principe d’un candidat unique par parti ne sont pas encore actés. Un cadre unioniste déplore : « Les Écologistes mettent tout le monde au pied du mur. Ce n’est pas une très bonne méthode. Tondelier a imposé ses vues. »
Un accord global mais des modalités à définir
Le 2 juillet, le Parti socialiste, Les Écologistes, Générations, Debout (le parti de François Ruffin) et l’Après, le parti des ex-insoumis, se sont entendus sur le principe d’une candidature commune pour 2027. Les modalités de désignation doivent être arrêtées d’ici la fin de l’année 2025, et la sélection du candidat se fera « entre mai et octobre 2026 ».
Des débats internes sur le calendrier et les principes
Au sein du parti écologiste, certaines voix critiquent le choix de décembre pour organiser la désignation, estimant que « l’espace médiatique est alors assez saturé avec le vote budgétaire », ce qui pourrait nuire à la visibilité du candidat. D’autres rappellent que la campagne des municipales, prévue en mars, doit rester une priorité.
Deux amendements n’ont pas été retenus : le premier proposait de revoir la désignation du candidat si aucune primaire n’était finalement organisée, ou si la primaire n’imposait pas une candidature unique par parti ; le second visait à permettre aux adhérents de ne pas soutenir obligatoirement le candidat désigné lors de l’éventuelle primaire.
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