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Premier cas d’une souche plus grave de mpox signalé en dehors de l’Afrique

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(De gauche à droite) L'épidémiologiste d'État Magnus Gisslén, Olivia Wigzell, directrice générale par intérim de l'Agence de santé publique, et le ministre suédois des Affaires sociales et de la santé publique Jakob Forssmed participent à une conférence de presse pour faire le point sur la situation concernant l'infection virale mpox, à Stockholm, le 15 août 2024.

Photo: FREDRIK SANDBERG/TT NEWS AGENCY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Un cas de mpox clade I a été découvert en Suède, le premier cas de cette souche plus grave en dehors de l’Afrique, ont déclaré les autorités suédoises le 15 août.
Le patient non identifié a séjourné dans un pays africain où s’est déclaré une épidémie de mpox clade I, a indiqué l’Agence suédoise de santé publique dans un communiqué.
« Il s’agit du premier cas de clade I diagnostiqué en dehors du continent africain », a déclaré Olivia Wigzell, directrice générale de l’Agence suédoise de santé publique, lors d’une conférence de presse. « La personne touchée a également été infectée lors d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une vaste épidémie de mpox clade I. »
Les experts, comme l’agence, estiment que le clade I provoque des cas plus graves que le clade II.
Un sous-variant du clade II a déjà été à l’origine d’environ 300 cas en Suède.
L’Agence suédoise de santé publique a refusé de divulguer le pays africain dans lequel le nouveau patient s’est rendu, mais a indiqué que l’infection avait été confirmée et que la personne avait reçu des soins.
La personne a demandé une assistance médicale dans la région de Stockholm.
Les autorités sanitaires suédoises se sont déclarées convaincues que le personnel de santé et de lutte contre les infections est prêt à faire face aux cas de mpox. Elles ont précisé qu’elles se coordonnaient avec les unités régionales de contrôle des infections.
Le mpox, anciennement connu sous le nom de monkeypox, est un virus qui a été découvert en 1958 chez les singes. Le premier cas chez l’homme a été identifié en 1970 en République démocratique du Congo.
Les symptômes comprennent une éruption cutanée, de la fièvre et un gonflement des ganglions lymphatiques. Ils commencent généralement dans les semaines qui suivent l’exposition et durent plusieurs semaines.
Le mpox se transmet par contact étroit avec des personnes atteintes du mpox et d’une éruption cutanée, par contact avec des objets et des tissus qui ont été utilisés par une personne atteinte du mpox et par contact sexuel avec une personne atteinte du mpox, selon la Fondation nationale pour les maladies infectieuses aux États-Unis.
Il existe des vaccins qui peuvent prévenir le mpox, mais aucun traitement n’est disponible à l’heure actuelle.
Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies et d’autres autorités sanitaires, la plupart des personnes qui contractent le mpox guérissent. Un petit nombre de cas ont entraîné la mort.
En Afrique, cette année, plus de 15.600 cas et 537 décès ont déjà été signalés, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Le 13 août, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont publié une déclaration d’urgence publique, et l’Organisation mondiale de la santé a ensuite déclaré une urgence de santé publique de portée internationale.
Les inquiétudes proviennent de la propagation d’une souche connue sous le nom de clade Ib. Le sous-variant du clade I s’est propagé du Congo vers des pays qui n’ont jamais signalé de cas de mpox, notamment le Burundi, le Kenya et l’Ouganda.
Le virus mpox a été détecté dans 13 pays africains, selon les centres africains de contrôle et de prévention des maladies, avec une hausse de 160 % du nombre de cas et de 19 % du nombre de décès depuis le début de l’année par rapport à la même période en 2023.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a déclaré le 15 août qu’il publierait une évaluation actualisée du risque posé par l’épidémie de mpox qui sévit en Afrique. Il n’a pas commenté le cas de la Suède.
Le 29 juillet, l’agence de l’Union européenne a déclaré que le risque que représente le clade I pour l’Europe était très faible et que rien ne prouvait que le clade I se propageait en dehors de l’Afrique.
Le 15 août, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré que le risque pour les Américains résultant de l’épidémie africaine était très faible, compte tenu du nombre limité de voyageurs circulant entre l’Afrique centrale et les États-Unis.
L’agence a recommandé aux gens d’envisager de se faire vacciner pour se protéger. D’autres méthodes de prévention de l’infection consistent à éviter les personnes qui présentent les symptômes du mpox, à ne pas entrer en contact avec des animaux sauvages dans les zones où le mpox circule et à ne pas manger de viande provenant d’animaux sauvages.