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« Modifier la réforme des retraites » coûtera « des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027 », selon Roland Lescure

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Le ministre de l’Économie démissionnaire Roland Lescure.

Photo: AMAURY CORNU/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Une suspension de la réforme des retraites — concession envisagée pour convaincre les socialistes de trouver un compromis sur le budget — représenterait une dépense « de centaines de millions en 2026 et de milliards en 2027 », a averti mercredi le ministre de l’Économie démissionnaire, Roland Lescure.

« On a besoin qu’une majorité de l’Assemblée nationale se mette d’accord pour ne pas censurer un gouvernement et faire passer un budget. Il faut que tout le monde fasse des concessions », a expliqué Roland Lescure sur France Inter. « Moi, je suis prêt à en faire, mais pas à n’importe quel prix », a-t-il insisté : « face à des plus, il va falloir des moins, et ça, c’est des choses qu’on va devoir négocier. »

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Une concession budgétaire à haut prix

Selon le ministre démissionnaire, suspendre la réforme des retraites ne serait pas une simple mesure technique : elle engagerait l’État dans de nouvelles dépenses massives, pesant lourdement sur les finances publiques dès 2026. Les propos de Roland Lescure visent à rappeler le coût concret d’un geste politique destiné à apaiser les tensions dans l’hémicycle.

Un équilibre politique difficile à trouver

Le gouvernement, privé de majorité absolue, se retrouve contraint de chercher des alliances parlementaires pour éviter une censure et faire adopter le budget. Les socialistes ont formulé la suspension de la réforme des retraites comme une condition forte, ce qui place l’exécutif face à un dilemme politique et financier.

Les négociations s’annoncent âpres

Entre impératifs budgétaires et nécessité de compromis, les discussions à venir devraient être marquées par de fermes débats. Roland Lescure, en acceptant le principe de concessions, met néanmoins une limite claire : l’équilibre financier reste une ligne rouge, et chaque geste accordé devra être compensé par des ajustements ailleurs dans les comptes publics.