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La gauche divisée pour préparer l’après-Lecornu : le PS boude la réunion LFI et organise la sienne

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La conférence de presse du Nouveau Front populaire, le 14 juin à la maison de la Chimie à Paris.

Photo: JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Mardi matin, les partis de gauche se sont retrouvés en deux réunions séparées pour tenter d’apporter une réponse à la crise politique, aggravée par la démission inattendue de Sébastien Lecornu.

Une première réunion – organisée à 9h dans un hôtel parisien – regroupait les Écologistes, La France insoumise, les partis unitaires Génération.s et Après (fondés par d’anciens Insoumis après la « purge » des législatives 2024), ainsi que Lucie Castets.

Scénarios de sortie de crise et divisions internes

Cette rencontre avait pour objectif d’anticiper plusieurs scénarios de sortie de crise, tels qu’une destitution, une dissolution ou une cohabitation.

Le Parti socialiste a toutefois décliné l’invitation, s’opposant à la seule solution portée par Jean-Luc Mélenchon – la destitution d’Emmanuel Macron, selon les explications du secrétaire général Pierre Jouvet. Fabien Roussel, chef du Parti communiste français, a également refusé d’y participer. En revanche, un député communiste, Nicolas Sansu, connu pour ses positions plus ouvertes à l’union de la gauche, était présent.

Une deuxième réunion axée sur l’unité de gouvernement

Une seconde réunion est prévue à 10h30 en visioconférence. Cette fois, La France insoumise est absente tandis que le Parti socialiste, les partis unitaires (Écologistes, Génération.s, Après) et Fabien Roussel y participent. Selon l’entourage d’un participant, ce rendez-vous vise à rassembler « tous ceux qui veulent discuter d’un gouvernement de gauche ».

Le PS, les Écologistes et le PCF veulent croire à la possibilité d’un exécutif de gauche

Depuis le départ de Sébastien Lecornu, de profondes divergences traversent la gauche sur la stratégie à adopter. Les Insoumis refusent de croire à l’accession de la gauche à Matignon et encouragent la préparation d’une dissolution de l’Assemblée ou la mise en accusation du chef de l’État. En face, le PS, les Écologistes et le PCF veulent encore croire à la possibilité de voir la gauche accéder au pouvoir exécutif.

Avec AFP