Antifa a attendu que la plupart des supporters de Trump aient quitté un rassemblement pour les attaquer
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Des membres d'Antifa et des Proud Boys s'affrontent au milieu de la rue après la "Marche du Million MAGA[Make America Great Again]" à Washington le 14 novembre 2020.
Le président américain Donald Trump a déclaré tard samedi que les membres du groupe Antifa ont attendu que la plupart des participants au rassemblement organisé pour lui aient quitté Washington pour attaquer les personnes qui étaient toujours présentes dans la ville.
« La racaille d’ANTIFA a couru vers les collines aujourd’hui quand ils ont essayé d’attaquer les personnes présentes au rassemblement organisé pour Donald Trump, ces personnes ont riposté avec force. Antifa a attendu jusqu’à ce soir, lorsque 99 % d’entre eux étaient partis, pour attaquer des innocents #MAGA. Police de Washington, faites votre travail et ne vous retenez pas ! » a écrit Donald Trump sur Twitter.
Dans une autre missive, il a ajouté : « La racaille d’ANTIFA de la gauche radicale a été facilement repoussée aujourd’hui par la foule du grand rassemblement de Washington MAGA, pour revenir la nuit, lorsque 99 % de cette foule était partie, pour attaquer des personnes âgées et des familles. La police est arrivée, mais en retard. Le maire ne fait pas son travail ! »
Les organisateurs ont déclaré que des centaines de milliers de personnes qui soutiennent le président républicain ont participé à un rassemblement pour demander que des enquêtes soient menées sur d’éventuelles fraudes électorales.
Des membres des Proud Boys affrontent les manifestants de Black Lives Matter à Washington le 14 novembre 2020. (Tasos Katopodis/Getty Images)
Des journalistes présents sur les lieux ont tourné des vidéos qui ont montré des sympathisants et des membres présumés du groupe Antifa – un réseau anarcho-communiste d’extrême gauche – et des militants appartenant au mouvement Black Lives Matter qui s’en prenaient aux supporters de Donald Trump.
Antifa est composé de groupes radicaux qui ne s’adressent que rarement à la presse. L’un de ces groupes, « Refusez le fascisme », a écrit sur Twitter samedi dernier : « Salut les pleurnichards pro Trump : Tweetez tant que vous voulez sur Black Live Matter et Antifa. Cela ne change rien au fait : TRUMP PERD ! BIDEN GAGNE ! Maintenant, emballez vos [jurons] et partez ! »
Le groupe semble attribuer la violence aux supporters de Donald Trump.
Le réseau mondial Black Lives Matter n’a pas répondu à une demande de commentaires. Black Lives Matter Washington a accusé les Proud Boys et les nationalistes blancs d’être responsables de cette violence.
Donald Trump sur Twitter a diffusé une vidéo dans laquelle un homme se fait frapper par un autre homme qui tient un panneau demandant le retrait immédiat de Donald Trump de la Maison-Blanche.
Il a également provoqué une déclaration du député Lee Zeldin (Parti républicain de New York).
« Les partisans du président ont le droit de se rassembler pacifiquement pour soutenir POTUS[un acronyme pour désigner le président des États-Unis], tout comme ses adversaires ont ce même droit. Les agressions physiques perpétrées aujourd’hui par des militants violents de gauche à l’encontre des partisans du président sont odieuses. Le black-out médiatique presque total sur cette violence est terrifiant… et révélateur », a écrit M. Zeldin.
Un supporter du président américain Donald Trump est frappé par une personne anti-Trump, après avoir été roué de coups par une autre, à Washington le 14 novembre 2020. (Roberto Schmidt/AFP via Getty Images)
Un homme vêtu de noir tente de récupérer le drapeau Trump 2020 d’une supportrice âgée du président Donald Trump à Washington le 14 novembre 2020. (Roberto Schmidt/AFP via Getty Images)
« Des ordures de la gauche radicale ont fait ça. Arrêtez-les maintenant ! » a écrit le président Trump.
Certains supporters de Donald Trump se sont également livrés à des actes de violence, notamment les membres des Proud Boys. « Trump absent, pas de paix ! Trump absent, pas de paix ! » scandait le groupe de droite près de la Maison-Blanche, selon des images vidéo tournées par le journaliste indépendant Ford Fischer.
VIDEO THREAD: Earlier tonight, about 8:15pm or so, I arrived toward the tail-end of a fight between the Proud Boys and their opponents. Mace was in the air when I arrived.
One person appeared knocked out, taking about a minute to get up. Unclear which side. pic.twitter.com/FuY8WKEBwZ
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« Voilà comment se manifeste notre puissance lorsque nous, la droite, nous nous unissons pour être ensemble », a déclaré Enrique Tarrio, le chef du groupe, à la foule.
Les membres d’Antifa et les Proud Boys se sont bagarrés après la tombée de la nuit, des vidéos tournées par des reporters présents sur le terrain le montrent.
Street brawl between Antifa/BLM and Proud Boys in Washington DC earlier tonight. pic.twitter.com/E4C6FnrWPP
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Dans la période qui a précédé les bagarres, les deux groupes se sont déplacés et ont cherché à s’affronter en tabassant des policiers présents à un carrefour, a déclaré un journaliste.
Thousands of Trump supporters march pass the Capitol Building towards the Supreme Court. pic.twitter.com/ShZCZ4vERV
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Par la suite, les supporters de Donald Trump ont enlevé les panneaux « Black Lives Matter » sur la place « Black Lives Matter ».
Plusieurs arrestations ont eu lieu tout au long de la journée. On ne sait pas exactement combien. Le département de la police métropolitaine n’a pas répondu aux demandes de commentaires et n’a pas commenté ce qui s’est passé, pas plus que le maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, ou le département des pompiers et des services médicaux d’urgence de la ville.
La police a déclaré à l’Associated Press qu’elle avait procédé à 21 arrestations pour des accusations d’agression et de possession d’armes. Les agents de police ont récupéré huit armes à feu. Quatre policiers ont été blessés au cours de la journée.
Muriel Bowser a déclaré aux journalistes jeudi que les fonctionnaires étaient « soucieux de s’assurer que les manifestations pour le premier amendement puissent se dérouler en toute sécurité ».
Christopher Rodriguez, directeur de la Sécurité intérieure et de l’Agence de gestion des urgences, a déclaré que son agence suivait les groupes qui prévoyaient de participer.
Christopher Rodriguez, qui a laissé entendre que le nombre de participants serait de l’ordre de quelques centaines de personnes, a déclaré que la police était proactive en fermant les rues et que « la violence ne serait pas tolérée ».
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Zack Stieber couvre l'actualité. Auparavant, il a travaillé comme journaliste au Métro de New York City