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Une jeune femme de 18 ans décède d’une méningite à Rennes, d’autres cas détectés

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Photo: Crédit photo PATRICK HERTZOG/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Une jeune femme de la région rennaise est morte ce lundi 3 février d’une méningite à méningocoque. Elle était âgée de 18 ans. Une quarantaine de cas contacts ont été identifiés par l’Agence régionale de santé (ARS) et ont bénéficié d’un traitement antibiotique.
Après avoir présenté les symptômes d’un syndrome grippal classique puis une évolution foudroyante de l’infection, une jeune femme de la région de Rennes est décédée brutalement ce lundi 3 février, confirme BFMTV qui a contacté l’Agence régionale de santé (ARS). L’adolescente souffrait d’une méningite à méningocoque B.
« Dès réception du premier signalement, l’ARS Bretagne a conduit une enquête épidémiologique pour identifier les contacts et leur proposer un traitement antibiotique prophylactique », a précisé l’ARS à nos confrères.
Au total, une quarantaine de cas contacts ont été identifiées pour avoir passé plus d’une heure à moins d’un mètre d’une personne porteuse de la maladie. Deux personnes dont l’état de santé serait en voie d’amélioration ont été hospitalisées au CHU de Rennes. Une troisième est en surveillance.
Raideur dans la nuque et photophobie
La méningite se transmet par la salive. Les symptômes de la méningite comprennent de la fièvre, des nausées ou des vomissements. Comme ces symptômes sont aussi courants dans d’autres affections, ils ne sont pas toujours évidents à déceler.
Le temps entre la contagion et le développement des symptômes est de trois à quatre jours. Toutefois, « la plupart des contaminations causent des infections pauci-symptomatiques. C’est-à-dire que la personne peut avoir un simple rhume, voire être totalement asymptomatique », explique à Actu.fr le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève.
« La méningite à méningocoque se caractérise par un début brutal, avec une forte poussée de fièvre, des céphalées intenses, des nausées et souvent des vomissements, une raideur de nuque et une photophobie », a indiqué l’épidémiologiste.
Dans moins de 1% des cas, la personne infectée peut développer une méningite cérébrospinale, ce qui, selon le professeur, est « toujours un diagnostic redoutable ».
La vaccination contre toutes les souches de méningocoques est devenue obligatoire pour les nourrissons depuis le 1er janvier 2025.