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Nicolas Sarkozy incarcéré« Réveille-toi Sarko ! » : Nicolas Sarkozy harcelé par ses codétenus lors de sa première nuit en prison
À peine sa première nuit passée derrière les barreaux de la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy a été confronté à de sérieux incidents. Des cris, des injures et des menaces de mort visaient directement l’ex-chef de l’État.

L'ancien président Nicolas Sarkozy quitte sa résidence pour se présenter à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre 2025.
Photo: JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images
Trois détenus, voulant perturber l’ancien président, ont été interpellés au petit matin pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle des cris, des injures et des menaces de mort visaient directement l’ex-chef de l’État, sous fond de tentatives répétées de l’empêcher de dormir.
La réaction des autorités a été rapide : les téléphones portables ayant servi à filmer et partager la séquence ont été saisis lors d’une fouille de cellule, tandis qu’une enquête judiciaire a été ouverte et que la sécurité autour de Sarkozy a été renforcée, selon Ouest-france.
Condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le cadre du procès des financements libyens, Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre, une première dans l’histoire moderne de la République. Cloué dans sa cellule pour une majorité de la journée, l’ancien président doit affronter l’hostilité et le harcèlement nocturne, rapporte Le Figaro.
Cris, insultes et menaces
La nuit de mardi à mercredi a été particulièrement agitée pour l’ex-président. Les détenus situés à proximité ont délibérément tenté de troubler le sommeil de Nicolas Sarkozy : cris, insultes et menaces ont été lancés depuis les cellules, rendant la nuit de l’ancien chef de l’État difficile. La vidéo circulant sur les réseaux sociaux témoigne de l’intensité de ces agressions verbales.
Les coups de téléphone clandestins et messages filmés, pourtant interdits en prison, illustrent l’ampleur du problème : « une vidéo manifestement tournée par un détenu » montre des menaces à son arrivée, et l’administration pénitentiaire a immédiatement lancé une fouille administrative, saisissant deux appareils mobiles dans la cellule concernée.
Garde à vue et sanctions disciplinaires
Le parquet de Paris, saisi des menaces de mort, a placé les trois détenus en garde à vue. Une comparution immédiate est prévue ; le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé sur CNews que « certains seront en quartier disciplinaire et d’autres changés de prison », déclarant : « On ne va prendre aucun risque ». Cette intervention est une réponse à l’urgence sécuritaire.
Le ministre, qui affirme s’informer quotidiennement de la situation de Nicolas Sarkozy, a répété son intention de se rendre en prison malgré les mises en garde du Procureur général, soucieux de préserver l’indépendance de la justice : « Je ne fais pas du tourisme carcéral, mais j’irai dans les prochains temps voir le président Sarkozy, et je m’enquiers tous les jours de ses conditions de détention. »
« Du dégoût »
Les images et bruits de la nuit ont fait polémique hors des murs de la Santé. Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, partageant la vidéo, a condamné « cette situation vile et dégradante », ajoutant : « Je ne doute pas que certains doivent se réjouir de cette situation. Mais je veux croire que des millions de Français ressentent, comme moi, du dégoût. »
L’événement divise la classe politique : les soutiens de Nicolas Sarkozy dénoncent une justice trop féroce et un « acharnement », tandis que d’autres rappellent la nécessité d’égalité devant la loi, rapporte encore le quotidien breton.
Téléphones portables, failles et tension accrue
Cet incident expose une réalité bien connue mais rarement mise à nu avec autant d’acuité : la circulation de téléphones portables dans les prisons françaises reste centrale dans la gestion des actes de harcèlement et des troubles au sein des établissements. Des voix s’élèvent pour réclamer un contrôle renforcé des matériels électroniques et une clarification des procédures disciplinaires envers les détenus responsables.
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