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Reims : sept policiers agressés « avec une violence extrême », deux suspects interpellés

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Photo: VALERY HACHE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Sept policiers hors service ont été violemment pris à partie samedi soir dans le centre de Reims (Marne). Deux individus ont depuis été interpellés, a indiqué ce lundi le procureur de la République, François Schneider, dénonçant une agression d’« une violence extrême ».

Les fonctionnaires de police, qui devaient se retrouver dans un restaurant de la place d’Erlon à l’occasion d’un pot de départ, ont été pris pour cible par un groupe d’une dizaine d’individus. Ces derniers les ont « frappés très violemment », allant jusqu’à les « lyncher », a précisé le magistrat.

Un tabassage « en règle »

Le bilan est lourd : six policiers se sont vu prescrire des incapacités totales de travail (ITT) de 4 à 28 jours. L’un souffre d’une cheville cassée, un autre d’une fracture du nez, tandis qu’un troisième a été atteint de « coups de boucle de ceinture sur le crâne ». Les autres présentent des hématomes étendus.
« C’est un tabassage en règle », a insisté François Schneider, soulignant que, bien que les victimes n’étaient pas en service au moment des faits, les premiers éléments de l’enquête laissent penser que leurs agresseurs savaient qu’il s’agissait de policiers.

Des suspects connus de la justice

Selon le syndicat Un1té Champagne-Ardenne, l’agression serait survenue environ une heure et demie après une première altercation, lorsqu’en uniforme, les agents étaient intervenus contre des fauteurs de trouble. Les agresseurs les auraient ensuite reconnus et pris pour cible.
Deux suspects, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, ont été arrêtés. Ils « contestent tout », selon les déclarations du procureur. Déjà en récidive légale pour des faits de violence, l’un d’entre eux était sorti de prison seulement quatre jours avant l’agression. Tous deux devaient être présentés ce lundi soir à un juge d’instruction.

Une enquête appuyée par la vidéosurveillance

Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a tenu à exprimer « tout [s]on soutien » aux policiers via un message publié sur Facebook. Il a salué « le très bon maillage de vidéosurveillance » de la ville, qui fournit des éléments précieux aux enquêteurs.
Ce nouvel épisode de violence intervient deux jours seulement après l’agression d’un fonctionnaire de police à Tourcoing (Nord), affaire pour laquelle cinq adolescents ont été mis en examen dimanche.