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LFI vs RN

Polémique : le RN porte plainte contre Raphaël Arnault après ses propos visant Éric Zemmour

Des députés du Rassemblement national ont annoncé mardi avoir saisi la procureure de Paris, après que l’Insoumis Raphaël Arnault a promis de « dézinguer » les « suprémacistes » en réponse à Éric Zemmour, qui avait critiqué « l’inhumanité pure » de l’élu LFI.

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Le député LFI Raphaël Arnault s’exprime lors d’une manifestation à Paris contre la dissolution de “Jeune Garde” et “Urgence Palestine”, le 6 mai 2025.

Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Cet échange d’amabilités sur le réseau social X est parti d’un premier message de M. Arnault lundi, qui critiquait les propos du père d’une victime de l’attaque du Bataclan, Patrick Jardin. Cet ancien candidat aux législatives de Reconquête – le parti de M. Zemmour – disait refuser de participer à « l’hommage organisé par tous ces pourris de politiques » pour les dix ans des attentats du 13 novembre 2015.

Les antifascistes face à leurs détracteurs

En réaction, le député Insoumis du Vaucluse et fondateur du groupe antifasciste La Jeune Garde, aujourd’hui dissous, a tenu à distinguer « les antifascistes » qui s’étaient mobilisés « pour combattre Daesh » et « les fascistes qui ont œuvré pour faire monter le racisme islamophobe ». Cette prise de position a provoqué une salve de réactions indignées dans les rangs de l’extrême droite, notamment celle d’Éric Zemmour, qui a accusé mardi « ce milicien fiché S (…) d’insulter le père d’une victime du Bataclan », preuve selon lui de cette « inhumanité pure » prêtée au député LFI.

Saisine judiciaire et polémique sur X

« Un simple rappel des faits », a aussitôt rétorqué M. Arnault, reprochant à son tour à M. Zemmour d’avoir « servi la soupe à Daesh » avant d’ajouter : « Suprémacistes religieux ou nationalistes, on va tous vous dézinguer ». La formule, relevée dans la foulée par la porte-parole des députés RN, Laure Lavalette, a déclenché une saisine de la justice. Celle-ci visant, selon ses termes, « cet excité » dont les propos relèveraient « de l’appel à la violence physique », selon l’appréciation de son collègue Matthias Renault.

Ce dernier a d’ailleurs procédé à un signalement au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, acté par une lettre adressée à la procureure de Paris, dont une copie a été diffusée sur le réseau social X.