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Mathilde Panot assure que LFI censurera « tout gouvernement qui continue la politique macroniste »

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Photo: EMMANUEL DUNAND/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La cheffe des députés de La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a affirmé mercredi que son groupe censurerait « tout gouvernement qui continuerait la politique macroniste ».
Intervenant sur RMC-BFMTV, elle a rejeté toute idée de compromis ou d’alliance de circonstance avec la majorité présidentielle. « S’il y a une alliance de bric et de brac qui se fait d’une quelconque manière pour continuer la politique macroniste, nous ne participerons pas à un sauvetage d’Emmanuel Macron », a-t-elle martelé, tout en disant ne pas croire à la possibilité de la formation d’un gouvernement de gauche.

Un exécutif uniquement composé de socialistes, d’écologistes et de communistes « impossible »

Mathilde Panot a nuancé son propos en expliquant qu’elle ne s’opposerait pas à un exécutif « uniquement composé de socialistes, d’écologistes et de communistes ». « À ce moment-là, nous verrions ce qui se fait », a-t-elle ajouté, avant de souligner que « les mathématiques » rendaient ce scénario « impossible » compte tenu de la composition actuelle de l’Assemblée nationale.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée a par ailleurs vivement critiqué le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, engagé dans des discussions avec Sébastien Lecornu. Selon elle, « il cède à l’air du temps, la détestation et la haine de la gauche radicale ». Elle estime que « la seule manière pour lui d’être nommé Premier ministre, c’est de se contenter des miettes d’un pouvoir en décomposition ».

L’abrogation de la réforme des retraites comme ligne rouge

Rappelant que La France insoumise réclame le départ d’Emmanuel Macron, Mathilde Panot a réaffirmé l’exigence du mouvement sur la réforme des retraites. « Le fait que cette réforme, qui est déjà une anomalie démocratique, soit suspendue, ce qui voudrait dire la retraite à 63 ans, n’est pas envisageable », a-t-elle insisté. « Nous voulons son abrogation », a-t-elle conclu, rejetant ainsi la proposition de suspension évoquée par Sébastien Lecornu pour tenter de sortir de la crise politique.