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Les « magouilles » du PS pourraient éviter la chute du gouvernement, dénonce Jordan Bardella

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Jordan Bardella.

Photo: LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le Parti socialiste serait « en train de se faire acheter », a accusé lundi Jordan Bardella, estimant que certains de ses membres « magouillent dans les couloirs de Matignon » pour obtenir des contreparties sur la réforme des retraites et éviter de voter la censure contre le gouvernement Lecornu.

Selon le président du Rassemblement national, cette attitude traduirait un calcul politicien destiné à préserver des intérêts locaux plutôt qu’à défendre une ligne claire.

La chute du gouvernement pas inéluctable

« Une partie des socialistes sont prêts à se faire acheter », a-t-il insisté sur TF1, évoquant d’éventuelles promesses de « subventions pour les élections municipales » ou la peur « d’être mangés par La France insoumise dans le cadre d’une dissolution ». Pour Bardella, cette complaisance du PS compromet la possibilité de faire tomber un gouvernement qu’il juge sans relief.

Le chef du Rassemblement national a qualifié le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu de « jeu de chaises musicales » et dénoncé un exécutif de « fonds de tiroirs » : « Sur le fond, les Français ont le sentiment ce matin qu’on a un peu fait les fonds de tiroirs », a-t-il déclaré, estimant que la nomination du nouveau Premier ministre n’apporterait aucun changement réel.

Une motion de censure « dans les prochaines heures »

Bardella a confirmé que le RN déposerait une motion de censure « dans les prochaines heures » et voterait également celle de La France insoumise — même si, a-t-il précisé, « l’inverse n’est pas vrai ». L’avenir du gouvernement dépendra donc largement du choix des socialistes, qui conditionnent leur vote à une suspension de la réforme des retraites annoncée mardi par le Premier ministre.

Pour le patron du RN, obtenir une « victoire symbolique » sur cette réforme importe moins qu’une « victoire politique ». « Une majorité de Français souhaitent la dissolution de l’Assemblée et deux tiers des Français souhaitent également la démission du Président de la République », a-t-il martelé, appelant à « revenir devant les Français en organisant de nouvelles élections ».

Avec AFP