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Le survol de la Russie, un avantage stratégique pour les compagnies chinoises que Washington entend supprimer

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Un Boeing 737-800 d’Air China roule sur la piste de l’aéroport international de Pékin, le 11 mai 2005. STR / AFP via Getty Images.

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L’administration Trump a proposé de détourner les vols des compagnies aériennes chinoises afin qu’ils n’empruntent plus l’espace aérien russe sur les trajets entre la Chine et les États-Unis. Le survol de la Russie, plus court, donne un avantage compétitif aux compagnies chinoises en permettant d’économiser du temps et du carburant.

Les États-Unis interdisent aux avions russes de survoler leur territoire suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. En représailles, Moscou a également interdit aux compagnies américaines et occidentales d’utiliser l’espace aérien russe. Résultat : les vols à destination de l’Asie doivent éviter l’est de la Russie, ce qui rallonge leur durée d’une à deux heures.

L’administration américaine a formulé cette proposition alors que la guerre commerciale avec la Chine s’intensifie ; la semaine dernière, Pékin a renforcé ses contrôles sur les exportations de terres rares.

Les États-Unis estiment que la situation actuelle est « injuste » et « a entraîné des effets de concurrence nettement défavorables». La mesure envisagée ne viserait que les vols commerciaux, et non le fret.

Les compagnies chinoises disposent de deux jours pour répondre à cette proposition.

Les liaisons aériennes entre les États-Unis et la Chine n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant la pandémie, lorsque chaque pays assurait environ 150 vols aller-retour par semaine. Actuellement, on en compte moins de 50. Ces dernières années, les deux nations ont toutefois approuvé progressivement de nouvelles routes aériennes.

Les lignes concernées pourraient inclure celles exploitées par Air China, China Eastern, Xiamen Airlines et China Southern.

Reuters a constaté que les itinéraires vers et depuis la Chine, approuvés par la suite par l’Agence fédérale de l’aviation (FAA), évitaient effectivement l’espace aérien russe.

Avec la contribution de Reuters.