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Libération de Nicolas Sarkozy

Le président bulgare Roumen Radev appelle à la libération de Nicolas Sarkozy

Le chef de l’État bulgare Roumen Radev a appelé, ce vendredi, à la libération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, invoquant sa « contribution à la libération des infirmières » bulgares demeurées de longues années dans les geôles libyennes.

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Le président bulgare Rumen Radev arrive au sommet de la Communauté politique européenne à Bulboaca, en Moldavie, le 1er juin 2023.

Photo: DANIEL MIHAILESCU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

« J’adresse mon appel aux politiciens européens pour la libération du président Sarkozy » en raison de « son engagement personnel à la libération » de ces infirmières, a déclaré M. Radev lors d’un discours relayé par l’AFP.

Le président bulgare s’exprimait à Sofia, à l’occasion de la remise d’une distinction à un ancien ambassadeur britannique ayant œuvré en Libye. L’occasion d’exalter la mémoire d’un homme « ayant déployé des efforts considérables » et qui, « aujourd’hui en prison, a besoin de notre soutien, de notre sympathie » ainsi que de « notre sincère gratitude », a souligné Roumen Radev, saluant l’action de Nicolas Sarkozy lors d’une période diplomatique décisive.

Cinq soignantes bulgares prises au piège libyen

Les cinq infirmières bulgares furent condamnées à mort à plusieurs reprises en Libye, accusées d’avoir propagé le virus du sida à 450 enfants du pays. Elles demeurèrent emprisonnées pendant plus de huit ans, avant d’être libérées : en juillet 2007, elles regagnèrent leur patrie à bord de l’avion présidentiel français, en compagnie de Cécilia Sarkozy, alors épouse du chef de l’État français.

À l’origine de cette affaire tragique, une hygiène défaillante au sein du centre hospitalier de Benghazi avait selon une expertise déclenché l’épidémie bien avant l’arrivée des soignantes bulgares, comme le rappellent les autorités.

Une détention inédite pour un ancien chef de l’État

Lundi, la cour d’appel de Paris doit examiner la demande de remise en liberté de Nicolas Sarkozy. Incarcéré depuis près de trois semaines à la prison de la Santé à Paris, l’ancien président purge une peine de cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle, un précédent sans égale dans l’histoire de la République française.

Il a été reconnu coupable d’avoir laissé ses collaborateurs solliciter, auprès du régime de Mouammar Kadhafi, un financement occulte pour la campagne victorieuse de 2007.