La Maison-Blanche communique sur l’état de santé de Donald Trump, atteint d’insuffisance veineuse chronique
Le président Donald Trump s'entretient avec les médias avant de monter à bord du Marine One sur la pelouse sud de la Maison-Blanche, le 15 juillet 2025.
Photo: Mehmet Eser/Middle East Images via AFP via Getty Images
La Maison-Blanche a confirmé que Donald Trump souffrait d’insuffisance veineuse chronique, un problème de santé assez courant chez les personnes âgées, .
Un commuiqué publié jeudi par la Maison-Blanche a confirmé le diagnostic, notant que Donald Trump avait signalé « un léger gonflement dans le bas de ses jambes », qui a ensuite été évalué par l’unité médicale de la Maison-Blanche.
Jeudi également, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes que cette affection était « bénigne et courante » et qu’elle se produisait souvent chez les « personnes de plus de 70 ans ». Donald Trump a eu 79 ans en juin.
L’insuffisance veineuse chronique est courante
L’insuffisance veineuse chronique, parfois appelée IVC, survient lorsque les veines des jambes d’un individu sont endommagées, ce qui restreint la circulation et provoque une accumulation de sang dans les jambes, indique la Cleveland Clinic.
« Normalement, les valvules des veines des jambes maintiennent le flux sanguin vers le cœur », explique la clinique. « Mais l’IVC endommage ces valvules, ce qui provoque une accumulation de sang dans les jambes. La pression dans les veines des jambes augmente et provoque des symptômes tels que des gonflements et des ulcères. »
Cette maladie touche environ un adulte sur 20, précise la clinique, ajoutant que le risque augmente avec l’âge.
L’IVC est différente de la thrombose veineuse profonde, ou TVP, qui est une affection plus grave caractérisée par la formation d’un caillot sanguin dans une veine profonde, généralement située dans la jambe.
Symptômes
Les symptômes courants incluent un gonflement, généralement au niveau des pieds et des chevilles, ainsi que des douleurs dans les jambes, une sensation de lourdeur ou de picotements, et des varices. D’autres symptômes et signes incluent une peau brun-rougeâtre décolorée, une peau d’aspect coriace sur les jambes, ainsi qu’une desquamation ou des démangeaisons.
Mais les cas graves peuvent déclencher des plaies aux jambes appelées ulcères, indique la clinique.
« Sans traitement, l’IVC augmente tellement la pression dans les veines des jambes que les plus petits vaisseaux sanguins (capillaires) éclatent. Lorsque cela se produit, la peau de cette zone prend une couleur brun rougeâtre et peut facilement se déchirer en cas de choc ou d’égratignure ».
Lorsque les vaisseaux éclatent, une inflammation, des lésions tissulaires et des ulcères de jambe peuvent en résulter.
« Les ulcères veineux dus à la stase ne guérissent pas facilement et peuvent s’infecter. L’infection peut alors se propager aux tissus voisins. Cette affection, appelée cellulite, est dangereuse si elle n’est pas traitée immédiatement », explique la clinique.
Causes de la maladie
Selon l’université Johns Hopkins, l’IVC est plus fréquente chez les personnes en surpoids, ayant des antécédents familiaux, souffrant d’une blessure à la jambe, ayant subi une intervention chirurgicale à la jambe ou ayant déjà eu des caillots sanguins.
D’autres causes peuvent inclure le tabagisme, le manque d’exercice, l’hypertension artérielle dans les jambes due à une position assise ou debout prolongée, ou les grossesses.
Possibilités de traitement
Les professionnels de la santé indiquent que le traitement consiste à améliorer la circulation sanguine dans les jambes, notamment en les surélevant pour réduire le gonflement, en portant des chaussettes ou bas de contention et par la pratique régulière d’une activité physique. Certains médicaments sont également utilisés, notamment ceux qui augmentent la circulation sanguine, selon l’université Johns Hopkins.
Dans certains cas graves, une intervention chirurgicale peut être pratiquée sur les veines impactées.
« La veine affectée est ligaturée afin que le sang ne puisse plus la traverser. Si la veine ou ses valvules sont gravement endommagées, la veine sera retirée. C’est ce qu’on appelle le stripping veineux », explique l’université Johns Hopkins.
D’autres traitements incluent la sclérothérapie, au cours de laquelle un produit chimique est injecté dans les veines affectées, ainsi que l’ablation endoveineuse au laser ou l’ablation par radiofréquence, indiquent les responsables.
Plus de détails sur la santé de Trump
Mme Leavitt a également répondu aux spéculations et aux rapports concernant une ecchymose visible sur la main droite de M. Trump ces derniers jours. Elle a indiqué qu’il s’agissait d’une irritation due à une « poignée de main fréquente » et à la prise régulière d’aspirine.
Certaines personnes âgées prennent quotidiennement de l’aspirine pour prévenir les problèmes cardiovasculaires tels qu’une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC), bien que certains organismes de santé aient commencé à déconseiller cette pratique il y a environ cinq ans. Mme Leavitt a expliqué que la prise d’aspirine fait partie d’un « traitement standard de prévention cardiovasculaire ».
Elle a rejeté l’idée selon laquelle la santé de M. Trump pourrait se détériorer.
« Le président reste en excellente santé, ce dont vous pouvez tous être témoins quotidiennement ici », a-t-elle assuré aux journalistes.
« Aucun signe d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance rénale ou de maladie systémique n’a été identifié », a-t-elle aussi indiqué jeudi.
Mme Leavitt a également déclaré aux journalistes que M. Trump ne ressentait aucune gêne en raison de son état.
Avec Reuters
Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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