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Donald Trump affirme ne pas envisager de frappes militaires à l’intérieur du Venezuela

Depuis septembre, l’armée américaine a mené plusieurs frappes contre des navires en mer des Caraïbes.

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Le président Donald Trump s’adresse aux médias à bord d’Air Force One, sur la base aérienne de Joint Base Andrews (Maryland), le 31 octobre 2025.

Photo: Samuel Corum/Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le président Donald Trump a déclaré, le 31 octobre, qu’il n’envisageait pas de mener des frappes aériennes au Venezuela, démentant des informations selon lesquelles l’armée américaine aurait identifié des cibles potentielles à l’intérieur du pays sud‑américain.
« Non. Ce n’est pas vrai », a répondu Trump aux journalistes à bord d’Air Force One, interrogé sur l’éventualité de frappes.
Le 30 octobre, un article du Wall Street Journal, citant des responsables anonymes de l’administration, indiquait que l’armée américaine envisageait de frapper des cibles au Venezuela susceptibles d’être utilisées pour faire passer de la drogue aux États‑Unis.
Une porte‑parole de la Maison‑Blanche a déclaré vendredi à Epoch Times que « les sources anonymes ne savent pas de quoi elles parlent » et a ajouté que les annonces relatives à la politique concernant le Venezuela « viendraient directement » de Trump lui‑même.
Les États‑Unis ont déployé ces derniers mois une présence militaire significative dans les Caraïbes, composée de chasseurs, de bâtiments de guerre et de plusieurs milliers de militaires. Cette présence doit fortement s’étoffer dans les semaines à venir avec l’arrivée du groupe aéronaval du porte‑avions USS Gerald Ford.
Depuis septembre, l’armée américaine a mené plusieurs frappes contre des navires en mer des Caraïbes que les autorités disent impliqués dans l’acheminement de drogues vers les États‑Unis.
« La terre, ce sera la prochaine », a déclaré Trump aux journalistes la semaine dernière.
En août, l’administration Trump a doublé la récompense, la portant à 50 millions de dollars, pour toute information menant à l’arrestation du président vénézuélien Nicolás Maduro, l’accusant de liens avec le trafic de drogue et des groupes criminels. Parallèlement, M. Maduro a à plusieurs reprises affirmé que les États‑Unis cherchaient à le chasser du pouvoir.
Le département d’État a annoncé des récompenses pouvant atteindre 25 millions de dollars pour des figures clés du régime Maduro, dont le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello et le ministre de la Défense Vladimir Padrino López.
« Vous avez un narco‑État au Venezuela dirigé par un cartel », a déclaré le secrétaire d’État Marco Rubio à des journalistes la semaine dernière, interrogé sur la campagne militaire.
« Il s’agit d’une opération contre des narco‑terroristes, l’al‑Qaïda de l’hémisphère occidental. »
Les frappes en cours contre des bateaux soupçonnés de narcotrafic ont suscité l’inquiétude de certains élus démocrates, qui s’interrogent sur leur conformité avec les lois de la guerre.
Le secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth, et d’autres membres de l’administration ont toutefois affirmé que ces frappes étaient légitimes et qualifié les individus visés de terroristes.
En janvier, Trump a signé un décret désignant certaines organisations de trafic de drogue, des cartels et deux gangs transnationaux comme organisations terroristes étrangères. Plus tôt ce mois‑ci, Trump a également confirmé qu’il avait autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela.
Interrogé sur les raisons de ces opérations au Venezuela, Trump a déclaré aux journalistes qu’elles tenaient à la migration illégale de Vénézuéliens vers les États‑Unis et au trafic de drogue.
« Premièrement, ils ont vidé leurs prisons vers les États‑Unis d’Amérique… ils sont entrés par la frontière. Ils sont entrés parce que nous avions une frontière ouverte », a‑t‑il dit aux journalistes, dans le Bureau ovale. « Et l’autre point, ce sont les drogues. »
Le Pentagone a également récemment informé le Congrès que Trump avait déterminé que les États‑Unis étaient engagés dans « un conflit armé non international » contre des cartels de la drogue.
Emel Akan et Reuters ont contribué à cet article.