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La force d’une nation réside dans « la force morale de ses citoyens », affirme Bruno Retailleau

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Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Photo: JULIE SEBADELHA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Bruno Retailleau, qui a annoncé le déploiement de dispositifs de sécurité particulièrement massifs en métropole pour le 14-Juillet, s’est exprimé en marge du défilé, qui a retrouvé cette année les Champs-Élysées, après avoir été déplacé en 2024 sur l’avenue Foch en raison des Jeux olympiques.
Interrogé sur BFMTV ce 14 juillet, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déclaré que, face à un monde « de plus en plus menaçant », la France devait se réarmer « pour éviter la guerre ». Il a toutefois précisé que ce réarmement n’était pas uniquement militaire.
« Il faut que la France se réarme »
À la question de savoir s’il faut avoir peur aujourd’hui, en raison du contexte national et international, Bruno Retailleau a répondu : « Non, mais il ne s’agit pas de faire peur, il s’agit d’être réaliste. » « Pour éviter la guerre, il faut préparer justement la force pour dissuader. Parce que ce qui a changé fondamentalement depuis ces dernières années, c’est que le monde est de plus en plus menaçant », a-t-il poursuivi.

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Selon lui, alors que « les guerres sont partout » dans le monde, il n’est plus vraiment possible de compter sur « celui qui a été notre protecteur au niveau européen : les États-Unis ». « Par conséquent, il faut que la France se réarme », a-t-il maintenu.
« Le patriotisme, ça commence d’abord par le civisme »
Il considère toutefois que « le premier réarmement » n’est pas « militaire » – même s’il reconnaît qu’il faut naturellement l’assumer – mais qu’« il s’agit avant tout d’un réarmement mental, d’un réarmement moral ». Prenant pour exemple la civilisation grecque, il a ajouté : « La force d’une cité, ce n’est pas l’épaisseur de ses remparts, c’est au contraire la détermination, la force morale de nos citoyens. »
Reconnaissant néanmoins qu’il s’agit là d’un « défi énorme », un « défi du quotidien », le ministre a stipulé que « le patriotisme, ça commence d’abord par le civisme ».
« Ce civisme, ce patriotisme, c’est essentiel », a-t-il encore martelé, avant de conclure : « On ne peut pas croire aujourd’hui qu’on peut protéger un peuple et un pays seulement avec cette dimension matérielle, avec des armes – il le faut, bien entendu – mais la résistance d’un peuple, on le sait depuis longtemps ici, ça a été le cas pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est la résistance et la force morale d’un peuple qui peuvent venir à bout des grandes menaces. »