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La Chine : le pire endroit au monde pour les internautes

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Un homme sur son ordinateur portable dans un bureau de Sina Weibo, largement connu pour être la version chinoise de Twitter, à Pékin, le 16 avril 2014.

Photo: Wang Zhao/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Selon un nouveau rapport annuel de l’organisation non gouvernementale Freedom House, la liberté sur Internet a encore une fois décliné dans le monde. Cependant nulle part ailleurs, la situation n’est pire qu’en Chine, qui pointe en bon dernier.
L’organisation a déclaré que 2015 était la cinquième année consécutive où elle faisait état d’un déclin de la liberté sur Internet, car davantage de gouvernements dans le monde censurent l’information. De plus, il y a une expansion généralisée de programmes de surveillance et une répression des outils de confidentialité.
Dans le rapport de l’année dernière, l’Iran et la Syrie étaient les deux seuls pays derrière la Chine. En 2015, ces deux pays sont avant-derniers ex-æquo et la Chine est tout en bas. La Corée du Nord n’a pas été mentionnée dans l’étude, puisqu’il n’y a pas suffisamment d’accès à Internet dans ce pays.
Freedom House a listé plusieurs raisons pour lesquelles la liberté sur Internet a décliné. Dans 42 des 65 pays évalués, les autorités ont demandé aux sociétés privées d’Internet de supprimer les contenus qui traitaient de religion, de politique ou des questions sociales. L’année dernière, ce chiffre était de 37 pays.
„La France, elle, se trouve à la 12e place de ce classement.
En Chine, le régime a poussé jusqu’à l’enregistrement de son véritable nom en ligne pour rendre impossible la tenue d’un blog de manière anonyme ou la possibilité de laisser un commentaire sur un forum en ligne sans utiliser sa véritable identité. De plus, l’appareil de censure du régime a été utilisé pour mener de prétendues attaques dites du Grand Canon, qui autorise l’interception du trafic Internet vers un site en le redirigeant vers un autre site, ce qui permet de bloquer efficacement le premier site victime.
Ces efforts parmi d’autres viennent « tous en complément de plusieurs types de manigances et de censures typiques à la Chine, que toute personne ayant passé du temps dans le pays a pu expérimenter – incapacité à accéder à Facebook et Twitter, des applications messages qui n’envoient pas de messages sur des sujets politiquement sensibles, des vidéos virales qui disparaissent soudainement ; et le fait que pour l’essentiel, rien de tout ce qui est associé à Google (des outils de cartes des rues aux outils de traduction) ne fonctionne, » a écrit Freedom House.
En comparaison, les cinq pays les mieux classés dans le rapport sont l’Islande, l’Estonie, le Canada, l’Allemagne et les États-Unis. En bas, après la Chine, la Syrie et l’Iran, se trouvent l’Éthiopie, Cuba, l’Ouzbékistan et le Vietnam. La France, elle, se trouve à la 12e place de ce classement.