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Jordan Bardella est favorable au passage des fonctionnaires à trois jours de carence

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Photo: JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella s’est dit lundi « favorable » au passage à trois jours de carence au lieu d’un actuellement dans la fonction publique lors d’un arrêt maladie, à condition que les économies récoltées servent à « financer des mesures en faveur du pouvoir d’achat ». 
« Je suis favorable à cet ajustement entre les fonctionnaires et les salariés du privé à une seule condition, c’est que les potentiels 900 millions d’euros qui seraient économisés (…) puissent être utilisés pour financer des mesures en faveur du pouvoir d’achat », a déclaré sur France 2 le leader du RN.

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Il a cité le paiement des « heures supplémentaires d’un certain nombre d’agents de la fonction publique qui ne sont pas payées ». « Je pense par exemple aux agents de la pénitentiaire ou à nos forces de l’ordre », a-t-il précisé.
Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 commence lundi son parcours parlementaire à l’Assemblée, le  gouvernement a proposé dimanche soir de passer d’un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts maladie des fonctionnaires, pour récupérer un peu plus d’un milliard d’euros.
Une « piste à regarder avec attention »
Sur ce sujet, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a interrogé sur RTL la « méthode ». « C’est une piste qu’il faut regarder avec attention », a-t-il assuré tout en se disant « un peu dubitatif sur le financement, c’est-à-dire sur ce que ça rapporterait ».
Refusant de se prononcer sur la possible suppression d’un nouveau jour férié pour faire des économies, Jordan Bardella s’est par ailleurs dit favorable à la proposition de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire payer l’entrée de Notre-Dame de Paris qui doit rouvrir d’ici un mois pour financer la restauration du patrimoine.
« L’histoire de France a été imbibée, a été façonnée par la chrétienté et aujourd’hui, de voir nos églises qui tombent en ruine, ça fait mal à beaucoup de Français », a-t-il estimé. « Face à cette impéritie, je crois utile de mobiliser toutes les forces vives de la nation pour permettre cette reconstruction », a-t-il ajouté.