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plus-iconSoins de transition aux États-Unis 

Washington adopte un texte criminalisant certains soins de transition pour les mineurs

Le texte prévoit des exemptions pour certaines personnes nécessitant médicalement ces traitements.

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La représentante Marjorie Taylor Greene (républicaine de Géorgie) préside une audition au Capitole, à Washington, le 12 février 2025.

Photo: Madalina Vasiliu/Epoch Times

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Durée de lecture: 4 Min.

La Chambre des représentants a voté, le 17 décembre, en faveur d’un projet de loi qui criminaliserait les traitements de transition de genre pour les mineurs, notamment les interventions chirurgicales et les bloqueurs de puberté.
Le texte, intitulé « Protect Children’s Innocence Act » (Loi pour protéger l’innocence des enfants), parrainé par la représentante Marjorie Taylor Greene (républicaine de Géorgie), a été adopté par 216 voix contre 211 et va désormais être transmis au Sénat.
Selon Mme Greene, trois élus démocrates ont voté en faveur du projet de loi et quatre républicains s’y sont opposés, ce qu’elle a salué comme une « victoire pour les enfants de toute l’Amérique ».
« Ce texte met un coup d’arrêt à l’assaut de la gauche radicale contre les enfants ! Les enfants ne sont PAS des cobayes. Plus de médicaments. Plus de chirurgies. Plus de dommages irréversibles. Il faut laisser les enfants grandir sans être manipulés par des adultes pour prendre des décisions qui changent leur vie », a déclaré Mme Greene sur X avant le vote dans un message.
Le projet de loi interdit les traitements de transition de genre – notamment les bloqueurs de puberté, les traitements hormonaux et les interventions chirurgicales – pour les personnes de moins de 18 ans. Les contrevenants s’exposeraient à des amendes et à des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison, ou aux deux.
Le texte précise que des exemptions peuvent s’appliquer à des personnes nécessitant médicalement ces traitements, comme les enfants présentant une « puberté précoce, dans la mesure où cette mutilation génitale ou corporelle ou cette castration chimique a pour objet de normaliser la puberté ».
Dans un communiqué, le représentant Jimmy Patronis (républicain de Floride) s’est félicité de l’adoption du texte par la Chambre, qualifiant cette loi de « mesure de bon sens » destinée à protéger les générations futures du pays.
« En tant que père de deux jeunes garçons, je ne resterai pas les bras croisés pendant que des politiques radicales poussent les enfants à prendre des décisions médicales irréversibles qui changeront leur vie à jamais », a déclaré M. Patronis. « Protéger nos enfants n’est pas un choix, c’est notre devoir moral. »
Le représentant MarkTakano (démocrate de Californie), qui préside le Congressional Equality Caucus, s’est opposé au texte, le qualifiant de « législation la plus extrême jamais adoptée par la Chambre à l’encontre des personnes transgenres ».
« Si ce projet devient loi, des médecins, des pharmaciens et – dans certains cas – les parents de jeunes trans pourraient aller en prison pour avoir choisi de prioriser la santé de leur enfant », a‑t‑il déclaré dans un communiqué.
« Ce texte est d’une cruauté sans nom, et son adoption restera à jamais comme une tache sur l’institution du Congrès des États‑Unis. »
Avant le vote, Mme Greene a affirmé que le représentant Chip Roy (républicain du Texas) avait présenté un amendement qui « viderait de sa substance la clause commerciale » de son projet de loi. Elle a expliqué que si cet amendement supprimerait le financement fédéral des prestataires de soins transgenres, sa clause commerciale criminaliserait ces traitements pour les enfants.
M. Roy a indiqué, le 17 décembre, qu’il ne présenterait finalement pas son amendement « afin d’éviter toute confusion quant au degré d’unité des républicains dans la protection des enfants contre ces procédures grotesques ».
Mme Greene doit démissionner du Congrès le 5 janvier 2026.