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Xavier Piechaczyk

RATP : Emmanuel Macron « envisage de nommer » Xavier Piechaczyk de RTE pour succéder à Jean Castex

Emmanuel Macron « envisage de nommer » l’actuel président du directoire du gestionnaire du réseau électrique RTE, Xavier Piechaczyk, « en qualité de président-directeur général de la RATP », a annoncé jeudi l’Élysée dans un communiqué.

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Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, lors d’un discours aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, le 2 mai 2024.

Photo: LOIC VENANCE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Âgé de 56 ans, cet ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts, ancien conseiller énergie et transport de Jean-Marc Ayrault puis de François Hollande, succéderait à Jean Castex, parti début novembre prendre la direction de la SNCF.

La désignation de M. Piechaczyk doit encore recevoir le feu vert de l’Assemblée nationale et du Sénat, qui devraient l’auditionner dans les prochaines semaines. Les parlementaires peuvent théoriquement bloquer cette nomination s’ils réunissent les trois cinquièmes de leurs votes cumulés contre le candidat proposé par le président de la République.

Un proche du chef de l’État

Reconduit à la tête de RTE en juin dernier, M. Piechaczyk figurait depuis plusieurs semaines parmi les favoris de l’exécutif pour succéder à Jean Castex. Ce haut fonctionnaire a côtoyé Emmanuel Macron à l’Élysée entre 2014 et 2015, lorsque le premier était conseiller auprès de François Hollande et le second, secrétaire général adjoint de la présidence. Un lien professionnel qui a manifestement compté dans le choix du chef de l’État.

Moderniser et ouvrir à la concurrence

S’il est confirmé dans ses fonctions, le futur dirigeant aura pour mission de relever plusieurs défis majeurs au sein d’une RATP confrontée à des bouleversements historiques. Le premier sera celui de la modernisation du réseau, avec l’introduction progressive de nouvelles rames sur huit lignes de métro, un chantier d’envergure qui s’étendra sur une décennie.

Autre enjeu : la fin du monopole de l’entreprise publique sur les transports franciliens. Après l’ouverture à la concurrence du réseau de bus — dont la RATP conserve environ 70 % des lignes —, viendra celle du tramway d’ici 2030, puis celle du métro à l’horizon 2040.