JO Paris 2024 : Beacon, l’adorable golden retriever au service des gymnastes américaines
Capture d'écran du compte Instagram @GOLDENDOGBEACON.
La légende Simone Biles et l’équipe américaine de gymnastique ont pu compter sur le soutien de Beacon, un chien thérapeutique, pour apaiser leur stress avant les Jeux olympiques.
Une véritable boule d’amour capable de chasser les pensées négatives. Beacon est un golden retreiver qui fait partie d’un programme de zoothérapie initié par la Fédération américaine de gymnastique en février 2023. « Il est très doué pour détecter le stress chez les gens. Il le fait avec moi, et je l’ai vu le faire avec d’autres personnes », a raconté à USA Today sa maîtresse Tracey Callahan Molnar, ancienne entraîneuse de gymnastique rythmique. La petite coqueluche des gymnastes US adore faire des câlins et jouer avec ces dernières pour les aider à surmonter leurs angoisses avant les compétitions.
Les entraîneurs de l’équipe de gymnastique, assez réservés au départ, se sont finalement laissés convaincre par ce chien thérapeutique de quatre ans. « Ils ont vu les bénéfices. Ils ont entendu leurs gymnastes parler du bien-être qu’elles ressentaient, du calme qu’elles ressentaient avant d’entrer sur le terrain de compétition et ils ont reconnu les bienfaits des chiens de thérapie avant la compétition », a confié Molnar au quotidien américain.
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Une armée de chiens au service du bien-être mental des athlètes
En tout, seize chiens ont été mobilisés tout au long des championnats nationaux américains de juin dernier. « Mais Beacon est la star du spectacle », s’amuse Jill Geer, directrice de la communication de la Fédération américaine, interrogée par USA Today. « Je plaisante souvent en disant que Beacon a besoin d’un agent, parce qu’il y a plus de demandes pour lui que pour n’importe quel autre athlète », révèle-t-elle. Difficile en effet de résister à sa mignonnerie, qui ferait fondre les plus endurcis.
« Ils ont complètement changé la donne. C’est tellement agréable », soutient de son côté Sam Mikulak, lui-même victime de crises d’angoisse avant de rencontrer les chiens. » « J’ai déjà dit aux gens que c’était la meilleure chose que USA Gymnastics pouvait faire pour nous », a également déclaré Joscelyn Roberson, dans le New York Times.
Pour des raisons de logistiques, Beacon n’a pas pu faire le déplacement jusqu’à Paris. Sur son compte Instagram, sa maîtresse Tracey Callahan Molnar a tout de même donné des nouvelles de l’adorable peluche sur pattes à Simon Biles et ses coéquipières : « Beacon et moi encouragerons nos olympiens de Californie et espérons que Team USA nous entendra haut et fort jusqu’à Paris ! »
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La zoothérapie s’intègre à un programme plus large visant à soutenir la santé mentale et physique des gymnastes américaines. Ce dernier s’est largement développé aux États-Unis après le forfait de Simone Biles aux JO de Tokyo, victime d’un blocage psychologique.
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