JD Vance affirme que la Russie a fait des « concessions importantes » pour mettre fin à la guerre avec l’Ukraine
Le vice-président J.D. Vance s'adresse aux partisans du président Donald Trump lors d'un événement à Peachtree City, en Géorgie, le 21 août 2025.
Photo: Megan Varner/Getty Images
Le vice-président américain, JD Vance, a déclaré le 24 août, que Moscou avait fait des « concessions importantes » en vue de parvenir à un accord de paix pour mettre fin au conflit qui dure depuis plus de trois ans entre la Russie et l’Ukraine.
Dans une interview accordée à l’émission « Meet the Press » de NBC News, le vice-président a déclaré que le président russe, Vladimir Poutine, avait fait plusieurs concessions en vue de parvenir à un accord avec Kiev, notamment celle permettant à l’Ukraine d’obtenir des garanties de sécurité pour se prémunir contre de futures attaques.
Les Russes ont « reconnu qu’ils ne pourront pas installer un régime fantoche à Kiev », a déclaré M. Vance, soulignant qu’il s’agissait là d’une « exigence majeure initiale ».
« Et surtout, ils ont reconnu qu’il y aurait une certaine garantie de sécurité pour l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a-t-il ajouté.
« Ont-ils fait toutes les concessions ? Bien sûr que non. Nous progressons. »
Les commentaires de M. Vance interviennent plus d’une semaine après la rencontre entre M. Trump et M. Poutine à Anchorage, en Alaska, pour négocier un accord mettant fin à la guerre. En fin de semaine dernière, M. Trump a renouvelé sa menace d’imposer des sanctions à la Russie si aucun progrès n’était réalisé vers un règlement pacifique en Ukraine d’ici deux semaines.
Dans son interview du dimanche matin, M. Vance a déclaré que les sanctions visant la Russie seraient examinées au cas par cas, reconnaissant que de nouvelles sanctions avaient peu de chances d’inciter la Russie à accepter un cessez-le-feu avec l’Ukraine.
« Il a tenté de faire comprendre que la Russie pourrait être réintégrée dans l’économie mondiale si elle cessait les massacres, mais qu’elle continuerait à être isolée si elle n’y mettait pas un terme », a poursuivi M. Vance, faisant référence aux avertissements précédents de M. Trump.
Le 22 août, Donald Trump a déclaré aux journalistes qu’il était mécontent de la Russie suite aux frappes qu’elle avait menées contre l’Ukraine les jours précédents et a laissé entendre qu’une décision serait prise prochainement.
« Je pense qu’au cours des deux prochaines semaines, nous saurons quelle direction les choses vont prendre », a déclaré M. Trump lors d’une conférence de presse dans le Bureau ovale. « Et j’ai intérêt à être très satisfait. »
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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans une interview diffusée le 24 août qu’un groupe de nations, dont les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, devraient être les garants de la sécurité de l’Ukraine.
« Et les garants assureraient la sécurité de l’Ukraine, qui doit être neutre, non alignée sur aucun bloc militaire et non nucléaire », a déclaré M. Lavrov à « Meet the Press » sur NBC, selon une transcription de l’interview publiée par le ministère russe des Affaires étrangères.
M. Lavrov a également clairement indiqué que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était inacceptable pour la Russie, que la Russie souhaitait protéger les russophones en Ukraine et qu’une discussion territoriale devait avoir lieu avec l’Ukraine.
Le ministre russe des Affaires étrangères a également déclaré dans cette interview qu’il pensait que les membres de l’Union européenne continuaient de pousser à la poursuite de la guerre en Ukraine, ajoutant que M. Trump adoptait une autre approche.
« Et je n’ai aucun doute que le président Trump respecte l’attitude du président Poutine quant à la protection des intérêts nationaux de la Russie, à la défense des intérêts fondamentaux des citoyens russes, y compris le droit d’être une nation avec une histoire et des traditions très riches », a-t-il ajouté.
Avec Reuters
Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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