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Festival du théâtre de rue d’Aurillac : 300 individus violents dégradent la ville et attaquent les CRS

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Photo: ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Des violences ont éclaté dans le centre d’Aurillac mercredi soir au premier jour du festival du théâtre de rue, opposant les forces de l’ordre à un groupe d’émeutiers, a-t-on appris de sources concordantes.  
La tension est montée après l’arrestation d’un individu ayant tagué la devanture d’une banque, selon les témoignages recueillis sur place par un correspondant de l’AFP.
« Une volonté préméditée de se confronter aux forces de l’ordre »
Vers 23h30, un groupe de personnes, parfois masquées, s’est alors opposé aux forces de l’ordre sur une place du centre-ville, s’en prenant à des abribus et de nombreux commerces, lançant des projectiles sur les CRS, allumant des feux de poubelles, a constaté ce correspondant.
En marge d’une « interpellation en flagrant délit, des groupes d’individus hostiles portant pour certains des cagoules, masques et autres équipements indiquant une volonté préméditée de se confronter aux forces de l’ordre et de commettre des dégradations, se sont rassemblés autour du square Vermenouze », a indiqué la préfecture, selon La Montagne.

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Au moins huit policiers blessés
Selon une source policière, le groupe était constitué de 300 personnes qui ont descellé des pavés pour les lancer sur les forces de l’ordre et construit des barricades. Un « groupe dormant », selon les informations de La Montagne, voire des activistes-anarchistes, « venus casser la France et ses institutions » et entraînés à ces guérillas urbaines.
Les CRS ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, finissant par repousser les groupes les plus virulents vers les rues adjacentes dans la nuit. Au moins huit policiers ont été blessés, selon La Montagne.
Aucun bilan sur de possibles interpellations n’a encore été communiqué.
« On ne peut pas laisser ces black blocs (…) casser notre ville et notre festival »
Le préfet a remercié sur X toutes les forces de l’ordre qui ont permis de « rétablir l’ordre » ainsi que les sapeurs pompiers.

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« On ne peut pas laisser ces black blocs aux discours anarchistes casser notre ville et notre festival », a déclaré le maire d’Aurillac Pierre Mathonier (PS) à l’AFP.
Les violences commises représentent « un traumatisme important » pour la population, a indiqué le maire sur BFMTV. Parmi les « 300 individus, il y avait 60 activistes cagoulés qui étaient là pour en découdre, pour casser le festival, les symboles de la République et la ville d’Aurillac, les autres étaient des suiveurs », précise-t-il. Les 60 black blocs étaient « coordonnés, ils avaient une stratégie de guérilla urbaine », dit-il encore à nos confrères de BFMTV.
L’événement accueille 3000 artistes et environ 180.000 visiteurs jusqu’au 23 août.
250.000 euros les dégradations en 2023
En 2023, en marge du festival et à l’issue d’une manifestation de soutien à une femme poursuivie en justice pour « exhibition sexuelle » après s’être promenée seins nus, des dégradations avaient été commises par des manifestants. Des drapeaux français avaient été décrochés, des individus s’étaient introduits dans le tribunal et avaient dégradé la salle des pas perdus, un début d’incendie avait été rapidement circonscrit.
Alors garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti s’était rendu sur place et avait estimé à 250.000 euros les dégradations commises.