Logo Epoch Times

Découverte d’un kilo de cocaïne dans une cellule de la prison de Fresnes

top-article-image

Le centre pénitentiaire de Fresnes, dans le Val-de-Marne.

Photo: : Philippe LOPEZ / AFP

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Main mise sur 1 kilo de cocaïne dans une cellule au centre pénitentiaire de Fresnes dans le Val-de-Marne. Il y a de cela quelques semaines, l’administration avait ordonné la fouille d’une des cellules suite à une tentative d’évasion…
D’après Le Parisien, près d’un kilo de cocaïne a été découvert dans une cellule de la prison de Fresnes. Cette prise étonnante est intervenue dans le cadre d’une tentative d’évasion de trois détenus. Ces derniers étaient parvenus à tordre les barreaux de leur cellule et avaient descendu en rappel deux étages à l’aide de leurs draps. Ils ont été interpellés par les surveillants avant de s’échapper de la prison.
Cette saisie interroge. Comment cette quantité de drogue a-t-elle pu entrer à l’intérieur de l’établissement ? S’il n’est pas rare que les surveillants découvrent quelques dizaines de grammes de cannabis dans des cellules, une telle prise est vraiment inédite.
« Une telle quantité, ça ne se cache pas comme 50 g de résine de cannabis », déclare un gardien.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Nomination d’un nouveau directeur
« Il est évident que nous connaissons des problèmes de corruption comme dans toutes les prisons du pays. La nomination d’un nouveau directeur à Fresnes avant l’été répond justement à cette volonté de faire tomber ceux qui profitent de leur statut pour faire entrer des produits interdits », confie une source à l’administration pénitentiaire.
Une autre source de la maison d’arrêt rappelle que les surveillants ne sont pas les seuls à avoir accès à la prison. Du personnel soignant, des enseignants ou encore des aumôniers y viennent également. « De plus en plus la prison s’ouvre vers l’extérieur. Cela peut avoir des effets bénéfiques sur certains points. Mais cela crée davantage de vulnérabilité« .
Contactée par le quotidien, la direction de Fresnes n’a pas souhaité s’exprimer.