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Cancer du sein : un des cancers les plus fréquents chez les femmes - Les signes précoces à connaître

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Photo: Illustration par Epoch Times, Shutterstock

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Durée de lecture: 30 Min.

Le cancer du sein : le plus fréquent chez la femme

Le cancer du sein représente environ 30 % de tous les nouveaux diagnostics de cancer chez les femmes chaque année, ce qui en fait le cancer féminin le plus fréquent aux États-Unis, après les cancers de la peau.
Le risque à vie pour une femme de développer un cancer du sein est d’environ 1 sur 8.

L’incidence du cancer du sein est en augmentation ces dernières années, avec une légère hausse observée chez les femmes de moins de 50 ans.
Sur une note plus encourageante, près des deux tiers des cas sont détectés à un stade précoce, lorsque la tumeur n’a pas encore dépassé le sein. À ce stade, les traitements sont généralement plus efficaces.

Le cancer le plus fréquent chez les femmes en France est le cancer du sein, avec plus de 61 000 nouveaux cas chaque année en 2023-2025, représentant environ un tiers de l’ensemble des cancers féminins.

(Illustration par Epoch Times, Shutterstock)

Les différents types de cancer du sein

La plupart des cancers du sein sont des carcinomes, c’est-à-dire des tumeurs qui se développent dans les cellules épithéliales — ces cellules protectrices qui tapissent les surfaces et les organes du corps.

Le type le plus fréquent est le carcinome canalaire infiltrant, qui représente 70 à 80 % des cas.

Ce cancer débute dans les canaux galactophores, les tubes qui transportent le lait.

Le carcinome lobulaire infiltrant, lui, prend naissance dans les glandes mammaires productrices de lait et correspond à 10 à 15 % des cas.

Ce type de cancer forme rarement une masse bien délimitée, ce qui le rend plus difficile à détecter à la mammographie.

Il existe également des formes précoces, appelées carcinome canalaire in situ et carcinome lobulaire in situ.

Ces affections correspondent à la présence de cellules anormales susceptibles d’évoluer vers un cancer invasif ou d’indiquer un risque accru de développer un cancer du sein à l’avenir.

Symptômes et signes précoces du cancer du sein

Le cancer du sein ne provoque souvent aucune douleur à ses débuts et peut ne présenter aucun symptôme évident.

Signes d’alerte

La présence de ces symptômes ne signifie pas systématiquement qu’il s’agit d’un cancer du sein.

Cependant, il est important de consulter rapidement un médecin si l’un des changements suivants apparaît :

• Nouvelle masse dans le sein ou l’aisselle (jusqu’à 90 % des nodules mammaires sont bénins, donc non cancéreux).

• Épaississement ou gonflement d’une partie du sein.

 Irritation ou fossettes sur la peau du sein.

• Rougeur ou peau squameuse sur le sein.

• Rétraction du mamelon ou douleur au niveau du mamelon.

• Écoulement du mamelon autre que le lait maternel, pouvant inclure du sang.

• Changement de position ou d’orientation du mamelon.

• Modification visible de la taille ou de la forme du sein.

• Douleur dans n’importe quelle partie du sein.

• Plaie ou ulcération sur le sein ou le mamelon, pouvant s’étendre à l’aréole.

Symptômes du cancer avancé

Lorsque le cancer se propage au-delà du sein, il peut provoquer des symptômes supplémentaires, comme :

• Douleurs osseuses.

• Essoufflement.

• Ganglions lymphatiques gonflés dans l’aisselle proche du sein affecté.

• Perte de poids inexpliquée.

• Difficultés à dormir.

• Malaise général sans cause apparente.

Symptômes fréquents chez l’homme

Le cancer du sein peut également toucher les hommes, bien qu’il représente moins de 1 % des cas diagnostiqués. Les signes incluent :

• Masse ou gonflement dans la poitrine ou l’aisselle.

• Écoulement du mamelon, éventuellement avec du sang.

• Modification de la taille ou de la forme de la poitrine.

• Plaies ou ulcérations sur la poitrine.

• Changements dans l’apparence du mamelon, comme un mamelon inversé ou une éruption ressemblant à de l’eczéma.

Quelles sont les causes du cancer du sein ?

Comme beaucoup d’autres cancers, le cancer du sein se développe lorsque des changements génétiques, appelés mutations, surviennent dans des gènes essentiels qui régulent la croissance cellulaire, la division et la réparation de l’ADN.

Ces mutations permettent aux cellules de se multiplier de manière incontrôlée, formant progressivement une tumeur.

Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un cancer du sein, certains incontrôlables, d’autres liés au mode de vie.

Facteurs de risque incontrôlables

• Âge : le facteur de risque le plus important. Environ 80 % des cas surviennent chez des femmes de plus de 50 ans, tandis que le cancer est rare chez les femmes de moins de 30 ans.

• Antécédents familiaux : avoir un parent du premier degré atteint double ou triple le risque. Un historique familial de cancer de l’ovaire ou de cancer du sein chez un homme augmente également le risque.

• Gènes hérités : les mutations génétiques telles que BRCA1 et BRCA2 représentent 5 à 10 % des cas, mais peuvent être responsables de jusqu’à 25 % des cancers chez les femmes de moins de 30 ans.

• Antécédents mammaires : un passé de cancer du sein ou certaines conditions bénignes du sein augmentent le risque.

• Tissu mammaire dense : les seins avec plus de tissu glandulaire et conjonctif et moins de tissu adipeux présentent un risque plus élevé.

• Maladies du foie : une étude de 2024 a montré que FGF21, une protéine sécrétée par le foie, est liée à plusieurs cancers, dont le cancer du sein, surtout chez les personnes atteintes de stéatose hépatique.

• Ethnicité : les femmes noires présentent un taux de mortalité plus élevé, tandis que les femmes caucasiennes, asiatiques et insulaires du Pacifique sont plus souvent diagnostiquées à des stades précoces.

• Taille : les femmes de grande taille ont un risque plus élevé, possiblement en lien avec des facteurs de croissance précoces, tels que la nutrition, les hormones ou la génétique.

Facteurs de risque liés au mode de vie

Certains comportements ou habitudes peuvent augmenter le risque :

• Obésité : le surpoids, surtout après la ménopause, augmente le risque à cause de niveaux hormonaux et d’insuline plus élevés.

• Consommation d’alcool : l’alcool élève le risque, avec une corrélation entre consommation plus importante et risque accru.

• Produits chimiques perturbateurs endocriniens : substances présentes dans les plastiques, les ustensiles de cuisine, les pesticides et les produits de soin personnel pouvant interférer avec les hormones, souvent en bloquant les récepteurs d’œstrogènes et en augmentant le taux d’œstrogènes.

• Inactivité physique : le manque d’activité accroît le risque, surtout après la ménopause. L’exercice régulier peut réduire le risque en régulant le poids, l’inflammation et les hormones.

• Travail de nuit : les femmes travaillant de nuit, comme les infirmières, peuvent présenter un risque plus élevé, possiblement lié aux modifications de la mélatonine causées par l’exposition à la lumière nocturne.

• Stress : les événements traumatiques et le stress chronique peuvent affaiblir le système immunitaire et augmenter les niveaux de cortisol, ce qui peut favoriser le développement du cancer.

Facteurs médicaux influençant le risque

• Médicaments antipsychotiques : leur usage peut augmenter le risque de 30 %.

• Dispositifs intra-utérins hormonaux : une étude de 2024 montre que les femmes de 15 à 49 ans utilisant un DIU hormonal ont un risque 40 % plus élevé de développer un cancer du sein.

• Exposition au diéthylstilbestrol (DES) : les femmes ayant pris ce médicament pendant la grossesse (1940‑1971) présentent un risque plus élevé. Les filles exposées in utero peuvent également être concernées.

• Radiothérapie thoracique : les femmes ayant reçu une radiothérapie du thorax à l’adolescence ou au début de l’âge adulte — période où les seins se développent encore — présentent un risque nettement plus élevé. Après 40‑45 ans, le risque n’est pas augmenté.

Facteurs de risque chez l’homme

Bien que moins fréquent, certains facteurs augmentent le risque de cancer du sein chez l’homme :

• Récepteurs hormonaux positifs (ER+) : la majorité des cancers du sein masculins sont ER+, c’est-à-dire qu’ils répondent à l’œstrogène.

• Mutations génétiques : les hommes atteints de cancer du sein sont plus susceptibles de porter des mutations génétiques telles que BRCA, qui augmentent le risque.

Comment le cancer du sein est-il diagnostiqué ?

Détecter le cancer du sein tôt est essentiel pour un traitement efficace.

Il est important de surveiller tout changement inhabituel du sein, comme une masse, une douleur ou une modification de taille.

Les méthodes de dépistage et de diagnostic telles que la mammographie, l’échographie, l’IRM et la biopsie permettent de détecter le cancer à ses stades précoces.

1. Dépistage

Plusieurs examens de dépistage sont disponibles :

• Mammographie : C’est l’outil le plus efficace pour la détection précoce. Il s’agit d’une radiographie spécialisée du sein.

La U.S. Preventive Services Task Force (La U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF) est un groupe indépendant d’experts américains chargés d’évaluer les preuves scientifiques concernant la prévention et le dépistage des maladies chez les personnes asymptomatique) recommande une mammographie tous les deux ans pour les femmes de 40 à 74 ans à risque moyen.
La mammographie comporte certains risques, comme des faux positifs et des biopsies inutiles. Certaines femmes à risque plus faible choisissent donc de retarder le dépistage.

La recommandation la plus récente en France (2025) pour la mammographie de dépistage du cancer du sein évolue : l’âge de début est désormais abaissé à 40 ans pour les femmes à risque moyen, avec un rythme entre 1 et 2 ans selon le risque individuel. Le dépistage organisé national, lui, cible actuellement les femmes de 50 à 74 ans avec une mammographie tous les deux ans, en attendant une éventuelle harmonisation vers un début plus précoce.

• IRM mammaire : utilise des aimants et des ondes radio pour créer des images détaillées.Elle est généralement associée à la mammographie chez les femmes à haut risque.

En raison de faux positifs fréquents, elle n’est pas recommandée pour les femmes à risque moyen.

• Examen clinique du sein : réalisé par un médecin ou une infirmière, cet examen permet de palper les seins pour détecter des masses ou des anomalies.

• Connaissance personnelle des seins : être familière avec l’apparence et la texture normales de ses seins aide à repérer rapidement tout changement inhabituel.

2. Diagnostic

Si la mammographie révèle un résultat anormal, des examens complémentaires sont réalisés :

• Échographie mammaire : utilise des ondes sonores pour créer des images du tissu mammaire.

• Mammographie diagnostique : radiographie plus ciblée et détaillée que la mammographie de dépistage.

• Biopsie : prélèvement de tissu ou de liquide mammaire pour un examen microscopique afin de confirmer la présence de cancer.

• Imagerie moléculaire du sein : injection d’un traceur radioactif dans le bras, qui se rend dans le tissu mammaire, suivi de l’acquisition d’images permettant de localiser les cellules suspectes.

3. Examens supplémentaires

Une fois le cancer diagnostiqué, des examens complémentaires permettent de guider le traitement :

• Tests hormonaux : déterminent si le cancer réagit aux hormones comme l’œstrogène ou la progestérone.

• Test HER2 : mesure les niveaux de cette protéine qui influencent la vitesse de croissance de la tumeur.

• Tests génétiques : recherchent des mutations héréditaires, comme BRCA, qui peuvent influencer les décisions thérapeutiques.

Quels sont les stades du cancer du sein ?

Le stade du cancer correspond à l’étendue de la propagation de la tumeur.

Il permet de déterminer le traitement approprié et repose sur plusieurs critères : taille de la tumeur, atteinte des ganglions lymphatiques, métastases et statut hormonal.

Il existe cinq stades principaux :

• Stade 0 : cancer à un stade très précoce, appelé « in situ », qui n’a pas dépassé l’endroit où il a commencé.

• Stade 1 : la tumeur commence à envahir les tissus voisins ou les ganglions lymphatiques proches. Il peut s’agir d’une petite tumeur ou de groupes de cellules cancéreuses.

• Stade 2 : la tumeur est plus grande (entre 2 et 5 cm) et/ou le cancer s’est propagé à quelques ganglions lymphatiques voisins.

• Stade 3 : cancer plus avancé, pouvant envahir la paroi thoracique ou la peau, et/ou se propager à plusieurs ganglions lymphatiques.

• Stade 4 : cancer métastatique, qui s’est propagé au-delà du sein et des ganglions proches vers d’autres organes comme les os, le foie ou les poumons.

Quels sont les traitements du cancer du sein ?

Le traitement dépend du stade et du type de cancer, et est similaire chez l’homme et chez la femme.

1. Chirurgie

La chirurgie est le traitement principal, souvent combinée à la chimiothérapie, la radiothérapie ou les deux.

• Tumorectomie (lumpectomie) : retrait de la tumeur et d’une petite marge de tissu sain. Utilisée surtout pour les tumeurs de petite taille au stade précoce.

• Mastectomie : ablation du sein entier. Certains types permettent de préserver la peau ou le mamelon, et une reconstruction mammaire peut être réalisée simultanément.
Dans certains cas à haut risque, comme les mutations BRCA, les deux seins peuvent être retirés (double mastectomie) pour réduire le risque futur.

2. Chimiothérapie

La chimiothérapie utilise des médicaments puissants par voie orale ou intraveineuse pour tuer ou ralentir la croissance des cellules cancéreuses.

Elle peut être administrée avant la chirurgie pour réduire la taille des tumeurs.

3. Radiothérapie

La radiothérapie utilise des rayons à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses.Elle peut être appliquée avant la chirurgie pour réduire la tumeur ou après pour éliminer les cellules restantes. La radiothérapie peut être délivrée de l’extérieur du corps ou de manière interne, en plaçant de petites graines radioactives près de la tumeur.

L’objectif : détruire les cellules cancéreuses tout en préservant le tissu sain.

4. Protonthérapie

La protonthérapie est une forme de radiothérapie utilisant des protons (particules chargées positivement) pour endommager l’ADN des cellules cancéreuses.

Contrairement aux rayons classiques, les protons s’arrêtent après avoir atteint la tumeur, protégeant ainsi les tissus sains environnants comme le cœur et les poumons.

5. Thérapie ciblée

La thérapie ciblée agit sur des molécules ou gènes précis essentiels à la survie et à la propagation des cellules cancéreuses.

Ces traitements utilisent des médicaments ou substances conçus pour identifier et attaquer les cellules cancéreuses avec précision, limitant les dommages aux cellules saines.

Les tests de biomarqueurs aident à déterminer quelles thérapies ciblées sont les plus efficaces.

6. Hormonothérapie

Aussi appelée thérapie endocrine, elle cible les cancers sensibles aux hormones en bloquant leur production ou en empêchant leur action sur les cellules cancéreuses, ralentissant ou stoppant la croissance tumorale.

7. Immunothérapie

L’immunothérapie stimule le système immunitaire pour combattre le cancer.

Dans le cancer du sein, les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires bloquent les protéines qui empêchent les cellules immunitaires (T) d’attaquer le cancer, permettant une meilleure reconnaissance et destruction des cellules tumorales.

8. Vitamine C intraveineuse

Certaines recherches suggèrent que la vitamine C pourrait soutenir le traitement du cancer du sein.

Une revue de 2020 montre que de fortes doses par voie intraveineuse apportent des effets anti-inflammatoires et anticancéreux sans interférer avec certains traitements ou chimiothérapies.

9. Acupuncture

L’acupuncture peut soulager insomnies, bouffées de chaleur, fatigue, anxiété et douleurs articulaires liées aux traitements, améliorant ainsi la qualité de vie des patientes.

Approches naturelles et modes de vie pour le cancer du sein

Certaines méthodes naturelles ou liées au mode de vie peuvent soutenir la récupération et améliorer la qualité de vie. Elles sont à utiliser en complément du traitement médical.

1. Alimentation riche en antioxydants

Une alimentation saine favorise la santé globale et peut contribuer à réduire l’inflammation tout en apportant des nutriments aux potentielles propriétés anticancéreuses.

Les antioxydants présents dans les aliments d’origine végétale protègent les cellules en neutralisant les radicaux libres, qui peuvent endommager l’ADN et favoriser le cancer.

Exemples :

• Vitamine C : agrumes, poivrons rouges et verts.

• Vitamine E : amandes, noisettes.

• Polyphénols : brocoli, huile d’olive, avoine.

• Caroténoïdes : épinards, carottes, mangues.

Pendant et après le traitement, il est conseillé de limiter certains aliments :

• Produits transformés et riches en sucres, qui favorisent l’inflammation et la prise de poids.

• Graisses trans et régimes très riches en graisses, pouvant augmenter la mortalité.

• Alcool, à éviter complètement, car même de petites quantités peuvent accroître le risque.

2. Compléments alimentaires

Certains compléments peuvent soutenir la récupération :

• Vitamine D : un faible taux est associé à un risque plus élevé de cancer. Elle peut aussi prévenir la perte osseuse liée à certains traitements.

• Oméga-3 : une étude préclinique de 2024 chez la souris suggère que ces acides gras anti-inflammatoires peuvent influencer la réponse à la chimiothérapie. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer leur efficacité chez l’humain.

3. Auto-massage des points d’acupuncture

Le massage des  points peut suivants peuvent réduire le stress et favoriser le bien-être selon Chen Bo Sheng, praticien en médecine chinoise intégrative :

• Neiguan-PC6 (passe intérieure) : trois largeurs de doigts au-dessus du pli du poignet, entre deux tendons. Stimuler ce point peut soulager les inconforts du cœur, de la poitrine et de l’estomac.

• Shenmen-C7 (la porte de l’esprit) : sur le pli interne du poignet, côté petit doigt. La pression ici favorise relaxation et effet calmant.

• Anmian-EM13 (sommeil paisible) : dans le creux entre l’os mastoïde et la ligne des cheveux derrière l’oreille. Tapotements doux peuvent réduire le stress et améliorer le sommeil.

4. Plantes et herbes

Certaines plantes peuvent soutenir le traitement et la récupération :

• Thé vert : Riche en polyphénols, comme l’EGCG, pouvant ralentir la croissance tumorale.

• Échinacée : Contient des flavonoïdes qui stimulent le système immunitaire. Des études précliniques suggèrent qu’elle pourrait inhiber la progression du cancer du sein dans des modèles expérimentaux.

5. Musicothérapie

La musicothérapie est utilisée comme outil de soutien pour réduire les effets secondaires du traitement :

• Douleurs, nausées, fatigue, anxiété, dépression.

• Elle améliore le bien-être émotionnel, renforce le système immunitaire et facilite l’adhésion aux traitements.

• La recherche montre qu’elle peut réduire le stress, la consommation de médicaments et améliorer la santé globale.

6. Art-thérapie

Une étude de 2019 avec 20 femmes ayant terminé leur traitement principal a comparé l’art-thérapie au coloriage de mandalas :

Après 8 semaines, le groupe art-thérapie a montré une meilleure conscience émotionnelle, une meilleure acceptation des émotions et une réduction des symptômes dépressifs.

• Cette approche semble aider à traiter les émotions, réduisant à la fois les symptômes psychologiques et physiques.

7. Impact du mental

La recherche montre qu’un état d’esprit positif et résilient améliore la gestion du traitement et le bien-être général.

Un réseau de soutien solide est également crucial.

• Une méta-analyse de 2020 sur plus de 282.000 patientes a révélé que dépression et anxiété augmentent le risque de récidive et de mortalité, avec un impact encore plus fort lorsque les deux conditions sont présentes.

Cultiver un état d’esprit positif est associé à : moins de douleur, moins de détresse psychologique et dépression, un sentiment de soutien accru, une meilleure adhésion aux traitements et tolérance aux effets secondaires, une qualité de vie globale améliorée.

Comment prévenir le cancer du sein ?

Bien que le cancer du sein ne puisse pas toujours être entièrement évité, certaines mesures peuvent réduire le risque et diminuer la probabilité de récidive.

1. Mesures alimentaires

Une alimentation saine favorise la santé mammaire et globale :

• Suivre un régime riche en aliments frais et complets : fruits, légumes à feuilles, céréales complètes, bonnes graisses.

• Consommer des aliments qui aident à éliminer l’excès d’œstrogène : légumes à feuilles, chou-fleur, brocoli.

• Réduire les sucres transformés, l’alcool et les graisses saturées.

• Maintenir un taux suffisant de vitamine D.

• Limiter la consommation d’alcool.

2. Habitudes de vie

Les choix quotidiens influencent également le risque :

• Pratiquer une activité physique régulière, comprenant exercices de renforcement et cardio.

• Maintenir un poids santé.

• Dormir suffisamment et de bonne qualité.

• Éviter l’exposition aux perturbateurs endocriniens : plastiques, pesticides, bisphénol A, PCB.

• Allaiter plusieurs mois après l’accouchement, ce qui réduit le risque et la récidive pour certains sous-types de cancer.

3. Certains médicaments

Des médicaments peuvent être prescrits pour prévenir le cancer du sein chez les femmes à haut risque, et réduire le risque de récidive :

• Tamoxifène : pour les femmes de 35 ans et plus à haut risque.

• Raloxifène : pour la prévention chez les femmes ménopausées.

Pour les femmes n’ayant jamais eu de cancer, le dépistage reste le meilleur moyen de détection précoce.

4. Dépistage régulier

La U.S. Preventive Services Task Force recommande un dépistage tous les deux ans pour les femmes de 40 à 74 ans. Une attention particulière est donnée aux femmes noires, qui devraient débuter le dépistage dès 40 ans. Pour les femmes à risque élevé (mutations génétiques, radiothérapie thoracique précoce) : l’American College of Radiology conseille une IRM mammaire annuelle dès 25 à 30 ans, en plus de la mammographie annuelle adaptée selon le risque.

Dans certains cas, les porteuses de mutations peuvent retarder la mammographie jusqu’à 40 ans si elles suivent les IRM annuelles recommandées. Le dépistage précoce reste crucial, même si le calendrier et la fréquence font l’objet de débats pour certaines populations.

La recommandation la plus récente en France (2025) pour la mammographie de dépistage du cancer du sein évolue : l’âge de début est désormais abaissé à 40 ans pour les femmes à risque moyen, avec un rythme entre 1 et 2 ans selon le risque individuel. Le dépistage organisé national, lui, cible actuellement les femmes de 50 à 74 ans avec une mammographie tous les deux ans, en attendant une éventuelle harmonisation vers un début plus précoce.

Quelles sont les complications possibles du cancer du sein ?

Être diagnostiquée et suivre un traitement peut entraîner diverses complications :

• Fatigue accrue : fréquente et persistante, due au cancer, aux traitements, aux hormones, au stress et aux émotions.

• Stress émotionnel et psychosocial : fluctuation des émotions impactant la vie quotidienne.

• Lymphœdème : gonflement lié à l’accumulation de liquide lymphatique après ablation de tissus lymphatiques.

• Symptômes ménopausiques : causés par les traitements hormonaux ou la chimiothérapie.

• Problèmes osseux : diminution de la densité osseuse, augmentant le risque de fracture.

• Problèmes cardiovasculaires : dommages au cœur ou effets secondaires liés à la radiothérapie et certains médicaments de chimiothérapie.

Si le cancer n’est pas détecté ou traité, il peut provoquer :

• Progression systémique : propagation à l’ensemble du corps, souvent aux os, poumons, foie ou cerveau.

• Diminution de la qualité de vie : douleur persistante et autres symptômes durables.

• Propagation métastatique : dissémination des cellules cancéreuses vers d’autres organes.

• Décès : le risque le plus grave du cancer du sein non traité.