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Bailey, le cocker détenu avec des prisonniers, libéré par une campagne nationale en Irlande du Nord

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

Un cocker de trois ans et demi s’est retrouvé en prison en Irlande du Nord en tant que chien de thérapie, sans aucune formation ni encadrement. Une mobilisation nationale, relayée jusqu’au parlement, a conduit à la libération de Bailey.
Une vague de protestations a été menée par des associations de défense des animaux sur les réseaux sociaux et dans la presse. La campagne « Free Bailey » (Libérez Bailey, ndlr) a permis à ce cocker de quitter la prison de Magilligan, un établissement de sécurité moyenne en Irlande du Nord, le 22 septembre, selon The Guardian.
« Bailey a quitté cet environnement. Il vit désormais dans une famille, pris en charge par une personne formée pour s’occuper de lui », a indiqué Jon Burrows, député du Parti unioniste d’Ulster. « J’espère que des efforts seront faits pour lui trouver un foyer permanent. Cet épisode a été honteux du début à la fin. »
Un environnement inadapté et traumatisant
L’histoire de ce cocker a basculé lorsque la famille auprès de laquelle il résidait n’a plus été en mesure de s’occuper de lui. Il a été acheté et placé dans une prison comme chien de soutien pour les prisonniers bien qu’il n’ait reçu aucune formation pour ce rôle.
Dans le bloc H2 où il était « détenu » se trouvaient des délinquants sexuels et des personnes condamnées pour maltraitance animale.
En août, l’alerte a été lancée : Bailey ne s’était pas adapté à son nouvel environnement. Il avait peur des alarmes, des cris et des bagarres. Il en « tremblait » la nuit et « boitait ».
Les associations de défense des animaux ont alors tout fait pour porter l’attention nationale sur son cas, provoquant un véritable scandale.
Deux versions qui s’opposent
Selon l’organisation Causeway Coast Dog Rescue, la place de ce chien n’était pas dans la prison : « Bailey était enfermé dans la prison 24 heures sur 24 au lieu de retourner dans sa famille après chaque période de travail. »
De son côté, un porte-parole du service pénitentiaire de Magilligan a présenté une toute autre histoire à son sujet. « Un chien parfaitement heureux et bien traité à la prison de Magilligan a dû être déplacé après que la PSNI nous a informés d’une menace extérieure, cynique et calculée, visant à faire du mal à Bailey dans le but de discréditer le directeur. »
« Il était en sécurité et bien pris en charge lorsqu’il vivait à Magilligan, il l’est toujours aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Bailey retrouve une famille d’accueil
Le petit cocker se trouve maintenant dans une famille d’accueil provisoire. Les autorités ont affirmé que le cabinet vétérinaire local où il est inscrit l’a trouvé en bonne santé : « Les autorités locales se sont récemment rendues à Magilligan et ont confirmé que Bailey était en excellent état de santé, correctement hébergé et protégé. »