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Villeurbanne : l’auteur de l’attaque au couteau mis en examen pour « assassinat et tentatives d’assassinats »

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Le 31 août 2019, à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, les services d'urgence sont au travail après une attaque au couteau qui a fait un mort et huit blessés.

Photo: : PHILIPPE DESMAZES/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

« Les juges d’instruction ont saisi le juge des libertés et de la détention en vue de son placement en détention provisoire », a annoncé le parquet de Lyon.
L’Afghan d’une trentaine d’années soupçonné d’avoir tué samedi une personne et blessé huit autres dans une attaque au couteau à Villeurbanne a été mis en examen lundi pour « assassinat et tentatives d’assassinats », a annoncé le parquet de Lyon.
« Les juges d’instruction ont saisi le juge des libertés et de la détention en vue de son placement en détention provisoire », ajoute-t-il.
Dimanche, le procureur de la République de Lyon Nicolas Jacquet avait indiqué que le suspect avait reconnu « partiellement les faits » lors de sa garde à vue tout en tenant des propos « incohérents et confus« , disant notamment « avoir entendu des voix insulter Dieu et lui donnant l’ordre de tuer ».
Une première évaluation psychiatrique a révélé « un état psychotique envahissant » et il avait également consommé une importante quantité de cannabis avant l’agression, ont révélé les analyses toxicologiques.

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L’enquête se poursuit et se focalise désormais sur le profil et le parcours de cet individu alors que ses premières déclarations n’ont pas permis d’expliquer son geste.
Sans antécédent judiciaire, les premiers éléments dessinent un parcours de migrant erratique : il est entré une première fois en France en tant que mineur en 2009. Ensuite, il a successivement été enregistré en Italie (2014), en Allemagne (2015) et en Norvège (2016), avant de revenir sans famille dans l’Hexagone en juin 2016.
Deux ans plus tard, il obtient l’asile mais pas le statut de réfugié. Il est mis sous « protection subsidiaire » de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), selon l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) interrogé par l’agence France Presse (AFP).
Il détenait depuis une carte de séjour temporaire renouvelable.