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Banquets du Canon français

« On chante, on mange et on boit » : les participants aux banquets du Canon français revendiquent une ambiance festive et apolitique

Malgré les controverses qui ont précédé leur tenue, les trois banquets du Canon français se sont déroulés du 7 au 9 novembre au château de Blossac, à Goven (Ille-et-Vilaine). 

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Banquet du Canon français.

Photo: Facebook Le Canon Français

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Durée de lecture: 4 Min.

Organisés par le Canon français, société spécialisée dans les événements gastronomiques, ces dîners ont réuni environ 800 convives chaque soir, dans une atmosphère placée sous le signe de la convivialité et de la gastronomie traditionnelle. Pour les participants, il s’agissait avant tout d’un moment de partage, loin de toute considération politique. 

« On est choqués de voir ces extrémistes s’attaquer à nous » 

Géraud de La Tour, cofondateur du Canon français, s’est dit surpris par l’ampleur des critiques auprès de France 3 Bretagne : « On ne comprend absolument pas la polémique et tout le bruit autour de notre banquet. On est choqués de voir ces extrémistes s’attaquer à nous et se livrer à la diffamation dans la presse. » Pour lui, les banquets organisés par la société sont des fêtes « apolitiques et bon enfant, pour que les gens s’amusent ».  
Parmi ceux qui ne partagent pas cet avis, plusieurs dizaines de sympathisants de gauche et d’extrême gauche se sont rassemblés vendredi à Bruz, une commune située à quelques kilomètres de Goven, pour exprimer leur désaccord. Les opposants évoquent notamment un possible lien financier avec l’homme d’affaires Pierre-Édouard Stérin, via un fonds d’investissement ayant travaillé avec les organisateurs. 
Christophe de La Rousserie, propriétaire du château de Blossac, a pour sa part maintenu sa décision d’ouvrir ses portes au Canon français, malgré les pressions et menaces d’élus d’extrême gauche. Sur place, l’ambiance résolument festive lui a donné raison. 

« Juste pour prendre du plaisir » 

Les participants interrogés ont tous insisté sur le plaisir de se retrouver entre amis, autour d’un repas traditionnel et d’un bon vin. « Aujourd’hui, tout est politique, même une simple soirée comme celle-ci. Moi, je ne suis pas d’accord », s’est désolé auprès de nos confrères un jeune convive venu du Morbihan, insistant sur le fait qu’il vient à cet événement « juste pour prendre du plaisir, manger de la viande rouge et boire du pinard dans la bonne ambiance ».  
Un couple du Maine-et-Loire a renchéri : « Le Canon français, c’est le bon repas à l’ancienne, sans politique ni soutien à quelque parti. On chante, on mange et on boit tout en rencontrant des gens issus de tous les milieux. C’est super ! »   
Même son de cloche du côté des partenaires et des fournisseurs. Présente depuis trois ans aux événements du Canon français, une viticultrice souligne que « c’est une soirée franchouillarde, bien organisée et durant laquelle les gens viennent faire la fête en toute bienveillance ». Pour elle, « il n’y a pas de quoi faire une polémique ».  

« On réfute complètement un pseudo-lien avec l’extrême droite » 

Les trois banquets ont réuni au total plus de 2000 participants. Fort de plus de 80 événements organisés en quatre ans dans tout le pays, le Canon français prévoit de poursuivre ses rendez-vous festifs, malgré les critiques. 
Pour Géraud de La Tour, la démarche est claire : « On a le droit de ne pas nous aimer, mais moi jamais je n’interdirais un rassemblement. » Les participants et les organisateurs se montrent ainsi attachés à la dimension festive et conviviale de l’événement, loin des polémiques qui ont pu l’entourer. Quant à la polémique visant le Canon français, l’organisateur a assuré : « On réfute complètement un pseudo-lien avec l’extrême droite. »