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Montreuil: sa maison est squattée durant le confinement, un père de famille se retrouve à la rue

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Photo d'illustration. Crédit : PATRICK KOVARIK/AFP/Getty Images.

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Durée de lecture: 4 Min.

Un habitant de la région parisienne parti plusieurs mois se confiner dans le sud de la France a eu la mauvaise surprise à son retour de découvrir sa maison squattée par trois jeunes avec l’impossibilité de les en déloger. Depuis son retour en Ile-de-France, Christian, père de famille, est sans logement.
Fin février, Christian quitte son appartement de location à Paris pour acquérir une maison dans le Haut-Montreuil. Il souhaitait s’y installer avec sa fille adolescente. L’acte de vente a été signé au début du mois de mars, mais le logement n’était pas habitable en l’état, a-t-il témoigné auprès du journal Le Parisien.

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Pour raison de crise sanitaire, le père de famille est contraint de se rendre dans le sud de la France pour y passer la période du confinement et c’est à son retour que le cauchemar a commencé. Le 13 juillet, il revient à Montreuil pour un rendez-vous avec un entrepreneur et s’aperçoit que les serrures avaient été changées.
« Je me suis dis que je devais avoir une mauvaise clé. Je suis passé par-dessus et là j’ai vu des meubles dans le jardin, raconte Christian au Parisien. La porte d’entrée était ouverte, il y avait de la lumière, la maison meublée… alors qu’elle était vide à l’origine. J’ai frappé à la porte sans obtenir de réponse, puis j’ai appelé la police ».  Christian se rend alors au commissariat, et revient accompagné de policiers.
 

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À son retour, il découvre que trois jeunes hommes se sont installés dans sa maison, aménageant l’intérieur et le jardin à leur goût. Christian a tenté de discuter avec son « locataire » mais celui-ci « n’a rien voulu savoir, m’a fait du chantage en me demandant de l’argent ».
Le squatteur a même prétendu avoir signé un bail. « J’ai dû montrer aux policiers mon acte d’acquisition pour prouver que j’étais bien propriétaire. Ils m’ont ensuite conseillé de saisir la justice pour engager une procédure d’expulsion » explique le père de famille.
« Contrairement aux squats des résidences secondaires, dans lesquels les forces de l’ordre ne peuvent intervenir que dans les 48 heures suivant l’entrée par infraction dans le domicile, leur intervention n’est en principe pas limitée dans le temps pour les squats des résidences principales », rappelle Le Parisien. Christian décide de prendre un avocat, mais se retrouve sans logement pendant la procédure.
Il est pourtant bien propriétaire de la maison: « J’ai signé l’acte de vente début mars, mais la maison n’était pas habitable en l’état ».
Aujourd’hui, il ne sait pas à quel moment il pourra récupérer son bien.