Le suspect dans l’assassinat de Charlie Kirk évalué par une équipe de santé mentale
Un moniteur de télévision affiche les photos d'identité judiciaire de Tyler Robinson, soupçonné du meurtre de Charlie Kirk, commis le 10 septembre, à Orem, dans l'Utah, le 12 septembre 2025.
Photo: Patrick T. Fallon/AFP via Getty Images
Un porte-parole du bureau du shérif de l’Utah indique que le suspect, Tyler Robinson, accusé d’avoir tué Charlie Kirk, demeure à ce jour détenu dans une unité spéciale de la prison du comté d’Utah, où il a également fait l’objet d’une évaluation psychologique.
Robinson, 22 ans, est soupçonné d’avoir abattu Charlie Kirk le 10 septembre à l’Université de la Vallée de l’Utah, à Orem. Il a été interpellé 33 heures après les faits.
Le porte-parole du bureau du shérif a déclaré à Epoch Times que Robinson « a été vu par du personnel médical et des équipes de santé mentale » et restera dans une « unité spéciale pour le moment, ce qui inclut un maintien sous surveillance spéciale ».
En raison des règles de confidentialité, le porte-parole n’a pas pu fournir davantage de précisions sur l’état psychique du suspect.
Dans une déclaration transmise plus tôt ce mois-ci à Epoch Times, le même porte-parole précisait qu’aucune indication ne laissait penser que Robinson avait des pensées suicidaires.
Les motivations présumées détaillées par les procureurs
Les procureurs ont déclaré lors d’une conférence de presse la semaine passée que Robinson aurait tué Charlie Kirk pour ses opinions politiques. Après la fusillade, il aurait dissimulé le fusil et les vêtements portés le jour des faits. Il aurait ensuite tenté de persuader son colocataire et intérêt amoureux — une personne de sexe masculin identifiée comme femme transgenre, selon les autorités — d’effacer un échange de messages compromettants et de ne pas parler à la police.
Robinson fait face à une accusation de meurtre avec circonstances aggravantes, à un chef de décharge d’arme à feu ayant entraîné des blessures graves, ainsi qu’à une infraction violente commise en présence d’un enfant. Deux chefs d’obstruction à la justice et deux chefs de subornation de témoins sont également retenus contre lui. En cas de condamnation, la peine de mort pourrait être requise à son encontre pour le meurtre, ont précisé les procureurs.
La mère de Robinson aurait indiqué aux enquêteurs que son fils s’était radicalisé politiquement en penchant davantage vers la gauche et qu’il entretenait une relation avec son colocataire.
Plus tôt, Robinson aurait confié à son père que Charlie Kirk prévoyait une intervention à l’université, tout en exprimant des critiques à son encontre, selon les documents judiciaires.
Empreintes ADN et messages retrouvés
Le suspect est aussi accusé d’avoir inscrit des messages sur les douilles récupérées par la police, a précisé Jeff Gray, procureur du comté d’Utah.
L’accusation principale a révélé que l’un de ces messages sur les balles disait : « Hey faciste ! Attrape. »
D’autres personnes pourraient être impliquées ou avoir eu connaissance du projet de Robinson, a indiqué le directeur du FBI, Kash Patel, lors d’une audition devant le Sénat le 16 septembre. Plus de vingt membres d’un serveur Discord, auquel Robinson appartenait, font désormais l’objet d’investigations.
De l’ADN correspondant à celui de Robinson a été retrouvé sur le fusil, la détente, les douilles percutées et non percutées, ainsi que sur une serviette servant à envelopper l’arme, a affirmé M. Patel lors d’une audition devant le Congrès le 15 septembre. Le fusil, de type à verrou et supposément utilisé lors de la fusillade, avait été retrouvé abandonné dans une zone boisée.
Situation judiciaire du suspect
Lors de sa première comparution au tribunal cette semaine, un juge a déclaré Robinson indigent et a précisé que l’État lui désignerait un avocat commis d’office.
À ce stade, aucun avocat n’a encore été nommé pour représenter Robinson, et il n’est pas certain qu’il dispose d’un porte-parole officiel.
La prochaine audience de Robinson est prévue pour le 29 septembre.
Avec la contribution de Reuters.
Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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