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Le château de Hohenwerfen : majestueusement perché en Autriche

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Les châteaux sont généralement perchés stratégiquement sur le point le plus élevé d'une région, afin d'observer et de défendre tout ce qui se trouve en dessous. Le château d’Hohenwerfen a été construit au sommet d'un rocher de 152 mètres afin d'offrir une vue panoramique sur la vallée de la Salzach en contrebas. Les tourelles, les ponts, le mur de fortification et bien d'autres éléments sont clairement visibles sur cette vue aérienne.

Photo: saiko3p/Shutterstock

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En Amérique, une structure datant de 300 ans, voire de 200 ans, est considérée comme extrêmement ancienne. Pourtant, en Europe, les constructions des XVIIIe et XIXe siècles semblent jeunes, si l’on considère l’âge de certains fameux sites.
La forteresse médiévale du XVe siècle, connue sous le nom de château d’Hohenwerfen, domine la ville de Werfen, en Autriche, à 40 km au sud de Saltzbourg. Le château a été conçu comme une forteresse traditionnelle avec des structures périphériques pour les habitations, un pont, une église et même une crypte.
Les styles roman et gothique sont les principaux styles représentés dans le château ; il s’agit des principaux types d’architecture établis vers le milieu du XIe siècle. Les hautes tours de guet, les arches, les murs épais et les toits à forte pente font partie des caractéristiques de l’architecture romane. L’architecture gothique ultérieure a ajouté des éléments ornementaux ainsi que des espaces intérieurs caverneux et voûtés, semblables à ceux de nombreuses cathédrales européennes construites à la même époque.

Le château de Hohenwerfen, dont les volets sont décorés du drapeau rouge, blanc et rouge de l’Autriche, entoure une cour intérieure avec des éléments en pierre, des jardins, des sentiers de promenade et une vue sur les Alpes enneigées de Berchtesgaden qui semblent s’élever depuis le toit du château. (Diego Delso/CC BY-SA 4.0)

Les créneaux du château de Hohenwerfen rappellent aux visiteurs qu’il y a 900 ans, la principale fonction du bâtiment était de servir de base militaire. À cette époque, le bâtiment abritait des soldats qui protégeaient les ecclésiastiques et les nobles du pays. De lourds canons encastrés dans des alcôves faites de murs épais et impénétrables donnent un aperçu des défenses de la fortification. (trabantos/Shutterstock)

Des frontons classiques, des colonnes, des corniches, des chapiteaux et des moulures dentelées sont sculptés dans les boiseries et les plafonds à caissons de certaines des salles les plus somptueuses du château, utilisées pour les réunions et les réceptions. La porte est ornée au pochoir de divers motifs et d’une scène en trompe-l’œil (une image en 3D sur une surface plane, ou 2D). (trabantos/Shutterstock)

Un clocher circulaire en forme de dôme abrite une énorme cloche, qui servait autrefois à alerter les habitants du village de Werfen, situé en contrebas, en cas de danger ou d’attaque. La cloche a été coulée en 1568 à Innsbruck par Hans Christoph Löffler, et on la sonne aujourd’hui lors des fêtes religieuses. Logée dans une enceinte au toit de bardeaux de fente, la cloche de bronze de près de 4536 kg peut être entendue dans tout le paysage environnant. (Serge Yatunin/Shutterstock)

L’arrière du château offre une vue partielle du rempart de pierre dont l’un des toits est rectangulaire et plus plat et l’autre toit en forme de tour pointue. Ces espaces permettaient d’emmagasiner la nourriture, les provisions, l’équipement et d’autres ressources essentielles. (Sergey Fedoskin/Shutterstock)

On peut voir les Alpes de Berchtesgaden et la chaîne de montagnes du Tennengebirge de plusieurs endroits du château de Hohenwerfen, y compris depuis les jardins. Cette photo panoramique montre les sentiers menant à l’arrière de la forteresse et offre une vue dégagée sur le panorama époustouflant. (trabantos/Shutterstock)

Journaliste-écrivain depuis plus de 30 ans, Deena C. Bouknight travaille depuis son chalet dans les montagnes de l'ouest de la Caroline du Nord. Elle a écrit des articles sur la culture culinaire, les voyages, les gens et bien d'autres choses encore pour des publications locales, régionales, nationales et internationales. Elle a aussi écrit trois romans, dont le seul roman historique sur le pire tremblement de terre de la côte est américaine.

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