Logo Epoch Times

La grippe aviaire frappe à nouveau la Chine

top-article-image

Dans une ferme de Suichan, province du Jianxi dans l’est de la Chine, un éleveur nourrit ses canards, le 30 décembre 2014

Photo: STR/AFP/Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 4 Min.

Après que neuf cas de grippe aviaire A (H7N9) ont été signalés en Chine continentale l’automne dernier, deux nouveaux cas du virus de la grippe aviaire A (H5N6) viennent d’être identifiés dans le pays. À ce jour, une victime humaine est à déplorer.
Le premier cas de contamination rapporté était celui d’une jeune femme de 26 ans de la ville de Shenzhen, dans le Guangdong, la province côtière du sud-est de la Chine, juste au nord de Hong Kong. Elle avait été en contact avec des volailles vivantes et les premiers symptômes sont apparus le 24 décembre. Admise à l’hôpital trois jours plus tard, elle a succombé le 30 décembre, décès qui a alors été rapporté à l’Organisation mondiale de la Santé.
Le deuxième cas, signalé à l’OMS le 2 janvier dernier est celui d’une femme de 40 ans de Zhaoqing, aussi dans le Guangdong. Elle est tombée malade le 22 décembre et a été admise à l’hôpital le 28 décembre, avant d’être placée en isolement dans un état critique.
D’après l’agence d’État China News Service, on ne sait pas si la jeune femme avait été en contact avec des volailles vivantes plus tôt. L’agence révèle également que des responsables locaux ont inspecté le marché des volailles et sanctionné tous les vendeurs ne respectant pas les règles de sécurité et d’assainissement.
Hong Kong et Taïwan ont déjà émis des alertes à l’attention des voyageurs allant en Chine; les centres taïwanais de contrôle des maladies ont publié des avertissements pour les touristes se rendant dans les provinces du Zhejiang, Guangdong, Anhui, Hunan ainsi qu’à Shanghai.
Les responsables sanitaires de Hong Kong ont affirmé qu’ils coopéreraient étroitement avec l’OMS et tous les services d’hygiène pour surveiller la progression de la situation. Des mesures de prévention et de contrôle des maladies ont été mises en place dans les ports ; des caméras thermiques seront utilisées pour analyser en temps réel les voyageurs arrivant à Hong Kong. Toute personne présentant des signes de température corporelle anormale sera immédiatement conduite à l’hôpital.
Le premier cas de transmission du virus H5N6 à l’homme a été découvert en Chine en mai 2014. Un éleveur de volaille de la province du Sichuan est mort d’une grave pneumonie provoquée par le virus. Il avait 49 ans. D’après l’OMS, il aurait probablement été infecté par ses volailles dans sa ferme.
Toujours selon l’organisation, seules certaines souches de la grippe aviaire peuvent infecter les humains, généralement à la suite d’une exposition à des volailles infectées. Si certaines infections sont mortelles, beaucoup restent bénignes et ne présentent parfois aucun symptôme visible chez les humains.
Les personnes infectées par le virus sont souvent fiévreuses, toussent et souffrent de maux de gorge. Des infections oculaires, dans le pire des cas des pneumonies, des maladies respiratoires et autres complications graves apparaissent. Pour la majorité de la population, le risque de contracter la grippe aviaire est très faible, voire nul, lorsque la volaille et les œufs sont correctement manipulés.
Pourtant, les autorités préviennent tous les voyageurs se rendant en Chine continentale d’observer de bonnes habitudes d’hygiène et d’éviter les fermes avicoles, les marchés et tous les lieux d’abattage de volailles. Les œufs et les produits à base de volaille doivent être suffisamment cuits avant consommation.