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La CIA pense que le Covid-19 provient « plus probablement » d’un laboratoire chinois
Le candidat du président élu Donald Trump au poste de directeur de la CIA, John Ratcliffe, témoigne devant le Comité sénatorial spécial sur le renseignement au Capitole, à Washington, le 15 janvier 2025.
Photo: Madalina Vasiliu/Epoch Times
La CIA a jugé qu’une origine en laboratoire était « plus probable » en ce qui concerne la pandémie de Covid-19, rejoignant ainsi deux autres agences américaines de premier plan qui partagent également cette évaluation.
« La CIA estime, avec un faible degré de confiance, qu’une origine liée à la recherche est plus probable qu’une origine naturelle pour la pandémie de Covid-19, compte tenu de l’ensemble des informations disponibles », a déclaré un porte-parole de l’agence dans un communiqué de presse daté du 25 janvier.
L’agence a souligné qu’elle n’avait qu’une « faible confiance » en cette évaluation et qu’elle considérait toujours comme plausible une origine naturelle du virus.
La CIA « continuera d’évaluer tout nouveau rapport de renseignement crédible disponible ou toute information de source ouverte qui pourrait modifier son évaluation », a déclaré le porte-parole.
Cette évaluation marque un changement de position de l’agence de renseignement, qui s’est abstenue pendant des années de se prononcer sur la question, invoquant le manque d’informations.
John Ratcliffe, le nouveau directeur de la CIA, soutient depuis longtemps la théorie d’une fuite de laboratoire. En avril 2023, il déclarait devant une commission du Congrès qu’il s’agissait de la « seule explication ».
Après avoir été confirmé par le Sénat, M. Ratcliffe a déclaré à Breitbart News que s’attaquer à l’origine de la pandémie allait être pour lui une priorité « dès le premier jour ».
« Comme vous le savez, j’ai déclaré publiquement que, selon moi, nos renseignements, notre science et notre bon sens nous dictent que l’origine du Covid est une fuite à l’Institut de virologie de Wuhan », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait l’intention d’examiner les renseignements et de faire en sorte que l’agence « ne soit plus sur la touche ».
Les efforts internationaux visant à obtenir plus de clarté sur la source du virus auprès du régime chinois n’ont guère progressé.
Fin décembre 2024, l’Organisation mondiale de la santé a de nouveau demandé à Pékin de partager les données relatives au Covid-19.
« Il s’agit d’un impératif moral et scientifique », a déclaré l’organisation. « Sans transparence, partage et coopération entre les pays, le monde ne peut pas prévenir et se préparer de manière adéquate aux futures épidémies et pandémies. »
Vue aérienne de Wuhan, dans la province centrale du Hubei, le 22 décembre 2024, à l’approche du cinquième anniversaire de la confirmation du premier décès dû au coronavirus Covid-19 en Chine. (Hector Retamal/AFP via Getty Images)
Au cours des années qui ont suivi l’apparition de la pandémie dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, Pékin a réduit au silence les journalistes citoyens, les médecins et les universitaires qui, sur le terrain, ont cherché à faire la lumière sur la question ou à critiquer la gestion du virus par le régime.
Le sénateur Tom Cotton (Parti républicain de l’Arkansas), président de la Commission sénatoriale du renseignement, s’est dit satisfait de l’évaluation de la CIA.
« J’ai dit depuis le début que le Covid provenait probablement des laboratoires de Wuhan. La Chine communiste l’a dissimulé et les médias libéraux l’ont couvert », a-t-il déclaré dans un communiqué du 25 janvier. « Maintenant, le plus important est de faire payer la Chine pour avoir lâché ce fléau sur le monde. »
Le FBI et le département de l’Énergie ont eux-aussi estimé que le virus provenait d’un laboratoire. Le département d’État sous la première administration Trump a déclaré dans une fiche d’information que plusieurs chercheurs étaient tombés malades avec des symptômes similaires à ceux du Covid-19 à l’automne 2019, quelques mois avant que la pandémie n’explose à l’échelle mondiale.
Des documents chinois divulgués qu’a obtenus Epoch Times montrent également que les hôpitaux chinois traitaient des patients présentant des symptômes similaires à ceux du Covid-19 des mois avant le calendrier officiel du régime.
« Le gouvernement chinois, me semble-t-il, a fait de son mieux pour essayer de contrecarrer et d’obscurcir le travail ici – le travail que nous faisons, le travail que notre gouvernement américain et nos proches partenaires étrangers font », a déclaré Christopher Wray, alors directeur du FBI, au début de l’année 2023. « Et c’est regrettable pour tout le monde. »
Eva Fu est rédactrice pour Epoch Times à New York spécialisée dans les relations entre les États-Unis et la Chine, la liberté religieuse et les droits de l'homme.
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