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Jordan Bardella

Jordan Bardella agressé : le suspect de 74 ans présenté en comparution immédiate

Le parquet de Montauban a requis, lundi, le placement en détention provisoire du septuagénaire ayant écrasé un œuf sur la tête de Jordan Bardella. Celui-ci comparaîtra dès mardi devant le tribunal dans le cadre d’une procédure immédiate, indique le procureur Bruno Sauvage dans un communiqué.

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Photo: THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’auteur des faits, âgé de 74 ans et connu de la justice pour s’être illustré par des gestes similaires envers Éric Zemmour en 2022, a déclaré en garde à vue avoir agi en opposition à l’extrême radicale, selon le parquet.

Un acte revendiqué, une récidive caractérisée

Samedi après-midi, lors d’une séance de dédicace tenue par le président du Rassemblement national à Moissac (Tarn-et-Garonne), cet ancien agriculteur s’est approché de Jordan Bardella avant de lui briser un œuf sur le crâne. Rapidement maîtrisé par le service de sécurité du RN, il a été interpellé sans résistance. Jordan Bardella, visiblement peu ébranlé, a pu poursuivre sa rencontre avec le public et la promotion de son ouvrage.

En état de récidive légale concernant des « violences volontaires, notamment à l’égard d’un élu », la garde à vue du septuagénaire a été prolongée de vingt-quatre heures. Les enquêteurs cherchent à établir son éventuelle participation à un rassemblement anti-RN qui se tenait aux abords de la salle de dédicace.

Une plainte déposée, la polémique enfle

Le Rassemblement national et Jordan Bardella ont formalisé leur réaction en déposant plainte samedi, selon le parti. L’élu avait déjà été la cible, quelques jours plus tôt, d’un enfarinage lors d’une visite à une foire agricole à Vesoul : un lycéen de 17 ans, placé en garde à vue pour ces faits, devra prochainement effectuer un stage de citoyenneté.

Outre les actes perpétrés contre MM. Bardella et Zemmour, le retraité avait jeté des œufs sur un bus de campagne de Marine Le Pen en avril 2022, lors du passage du véhicule dans le Tarn-et-Garonne. Cependant, aucune poursuite n’avait suivi, l’absence de dégradation matérielle ayant été retenue par les autorités judiciaires.