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Face aux drapeaux palestiniens, Renaud Muselier hisse des drapeaux français sur l’hôtel de région

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Renaud Muselier, président de la région Sud Provence Alpes Côte d'Azur.

Photo: Crédit photo ALEJANDRO MARTINEZ GONZALEZ/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, a choisi ce lundi de déployer une vingtaine de drapeaux français sur la façade de l’hôtel de région. Par cet acte symbolique, il entend réaffirmer l’unité nationale et rappeler les « fondamentaux » de la République française.
Le 14 septembre dernier, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, appelait les mairies à hisser le drapeau palestinien le 22 septembre, jour où le chef de l’État doit annoncer la reconnaissance officielle de l’État palestinien par la France. En réaction, Renaud Muselier entend contrer ce qu’il considère comme une instrumentalisation du drapeau palestinien, devenu selon lui un facteur de division inadmissible, rapporte Le Figaro.

« La République et la France sont ce qui nous rassemble »

À l’heure où la question des drapeaux palestiniens ravive les tensions et accentue les divisions dans le pays, le président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur en appelle à « retisser un projet commun pour tous les Français, quelque chose qui nous relie », estimant cela « nécessaire et salutaire ».
Aux côtés de la vingtaine de drapeaux français qu’il a prévu de hisser au fronton de sa région ce lundi, Renaud Muselier souhaite mettre plusieurs drapeaux européens afin de rappeler que « la République et la France sont ce qui nous rassemble ».
Le délégué régional du parti présidentiel Renaissance soutient la décision d’Emmanuel Macron, qui doit reconnaître officiellement ce lundi l’État palestinien devant l’assemblée générale des Nations unies à New York. « Le président de la République ne veut absolument pas qu’on utilise le conflit à des fins politiques nationales », assure-t-il auprès de nos confrères, ajoutant : « Ce qui compte, c’est la paix : cette paix passera par la libération des otages et une solution à deux États. Cette solution est notamment conditionnée au désarmement définitif et total du Hamas. Sans ces conditions, rien n’est possible ! »

« Force doit rester à la loi et à l’unité du pays »

Renaud Muselier, qui défend « l’affirmation » des « valeurs et du drapeau français », pointe également certains, qui, par des « calculs politiques », « voudraient nous manipuler aujourd’hui, et nous faire oublier que la France et la République sont notre destin commun ».
« Je veux aussi rappeler la force de notre devise : liberté, égalité, fraternité. Ces valeurs doivent être frappées au fronton de nos mairies parce qu’elles nous rassemblent et nous permettent d’avancer », martèle-t-il encore.
Ne souhaitant pas voir s’importer « un conflit international en cours » sur le sol français, avec des « troubles graves à l’ordre public » à la clé, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a ordonné aux préfets de barrer la route aux maires tentés de hisser le drapeau palestinien sur leurs édifices publics ce lundi. « Force doit rester à la loi et à l’unité du pays », indique Renaud Muselier à ce propos, affichant son « soutien total » envers les actions préfectorales.
Mettant en avant les richesses de la France, « pays fantastique à l’histoire unique au monde », il alerte sur les menaces qui pèsent sur la paix en Europe et appelle à « rester lucides » avant de conclure à la nécessité de « revenir aux fondamentaux ».