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Eczéma : symptômes, causes, traitements et solutions naturelles
L'eczéma, également appelé dermatite atopique, désigne un ensemble d'affections cutanées inflammatoires qui provoquent un gonflement, une sécheresse, des démangeaisons et des éruptions cutanées. Il touche couramment le visage, les coudes, les genoux, les mains et les pieds. Le terme « eczéma » provient du mot grec signifiant « bouillir » et fait référence à une peau rouge, sèche et qui démange.

L'eczéma est une affection cutanée chronique qui provoque sécheresse, inflammation et démangeaisons intenses.
Photo: Epoch Times/Shutterstock
L’eczéma (surtout la dermatite atopique) est la deuxième maladie de peau en France après l’acné. Environ 2,5 à 3 millions de personnes sont actuellement atteintes d’eczéma, ce qui représente près de 4 à 5% de la population nationale. Si sa fréquence exacte varie selon les sources et les groupes d’âge, il est admis que la maladie constitue un enjeu majeur de santé publique, avec une prévalence globale de 4 à 5% et une incidence croissante chez les enfants.

L’eczéma provoque une inflammation des cellules cutanées et endommage la barrière cutanée, entraînant sécheresse et irritation. (Epoch Times/Shutterstock)
Quels sont les symptômes de l’eczéma ?
Bien qu’il ne soit pas contagieux, l’eczéma varie d’une personne à l’autre et peut apparaître sur différentes parties du corps. Les symptômes courants comprennent des plaques sèches, qui démangent, squameuses ou rugueuses pouvant entraîner des démangeaisons intenses et un grattage, provoquant parfois des saignements de la peau.
Il entraîne souvent une inflammation ou un gonflement et, dans certains cas, un suintement ou la formation de croûtes sur les zones touchées. Une décoloration de la peau est également fréquente, variant selon le teint et apparaissant sous forme de taches roses, rouges, violettes, marron ou grises.
Les symptômes spécifiques à la dermatite atopique, la forme la plus courante d’eczéma, incluent un épaississement de la peau avec des plaques claires ou foncées, une affection connue sous le nom de lichénification, résultant de grattages ou de frottements répétés qui donnent à la peau un aspect cuir.
La répartition des éruptions de dermatite atopique varie selon l’âge :
• Les nourrissons présentent souvent des éruptions généralisées, sèches, rouges et squameuses, en particulier sur le visage et les joues.
• Chez les enfants plus âgés, les éruptions apparaissent généralement sur les poignets, les coudes, les chevilles et les genoux.
• Chez les enfants d’âge scolaire et les adultes, l’eczéma touche couramment les plis des coudes et des genoux.
D’autres symptômes peuvent inclure des cloques et des plaies, qui peuvent s’infecter par des bactéries ou des virus.
Quelles sont les causes de l’eczéma ?
Bien que sa cause exacte ne soit pas entièrement comprise, l’eczéma atopique serait causé par une combinaison de facteurs, notamment :
Génétique
Des antécédents familiaux d’eczéma, d’asthme ou d’allergies augmentent le risque. Certains gènes, comme le gène de la filaggrine, jouent un rôle clé dans le maintien de la barrière cutanée. Des mutations de ces gènes peuvent rendre la peau plus sensible aux irritants. D’autres gènes liés à la fonction de barrière cutanée, à la production de lipides et à la réponse du système immunitaire peuvent également contribuer à cette affection.
Facteurs environnementaux
Les personnes atteintes d’eczéma atopique ont une barrière cutanée affaiblie, ce qui rend leur peau sujette à la sécheresse et aux irritations.
Les déclencheurs courants qui peuvent provoquer des poussées et aggraver les symptômes incluent :
• Les savons
• Les détergents
• Les acariens
• Les squames d’animaux domestiques
• Certains aliments, comme les œufs, le lait et les cacahuètes
• Le stress
• Les changements météorologiques
• Les changements hormonaux, comme ceux survenant pendant la grossesse
• Les infections cutanées, comme les staphylocoques
• La transpiration
• Les vêtements qui grattent
Suractivation du système immunitaire
L’eczéma atopique est également lié à un système immunitaire hyperactif, dans lequel le corps réagit de manière excessive aux déclencheurs environnementaux, entraînant une inflammation et, par conséquent, des symptômes cutanés douloureux et qui démangent. Toutefois, l’eczéma atopique n’est pas une maladie auto-immune.
Les autres facteurs de risque de l’eczéma atopique incluent :
• L’âge : la dermatite atopique peut se développer à tout âge, mais elle commence le plus souvent dans l’enfance, généralement au cours des six premiers mois de vie. Environ 65 % des cas se développent avant l’âge d’un an, et environ 90 % surviennent avant l’âge de 5 ans.
• Les allergies : les personnes atteintes d’eczéma souffrent souvent aussi d’asthme et d’allergies telles que la rhinite allergique (rhume des foins). Ces affections, dites « atopiques », surviennent chez les personnes très sensibles aux allergènes environnementaux.
• L’origine ethnique : les enfants noirs non hispaniques présentent un risque plus élevé de dermatite atopique que les autres populations.
• L’obésité : le tissu adipeux en excès libère des cytokines pro-inflammatoires, qui peuvent perturber l’équilibre immunitaire de la peau, la rendant sujette à la réponse immunitaire exagérée qui caractérise l’eczéma.
• Une carence en vitamines ou en nutriments : des carences en nutriments tels que le zinc, qui possède des propriétés anti-inflammatoires, peuvent contribuer à l’eczéma en augmentant la production de médiateurs pro-inflammatoires.
• La vie en milieu urbain : les polluants atmosphériques peuvent affecter les réponses immunitaires locales et systémiques, orientant potentiellement le système immunitaire vers l’eczéma. Des recherches ont montré un lien entre des niveaux plus élevés de particules fines et un risque et une gravité accrus de l’eczéma.
• Un climat à faible humidité : une faible humidité augmente le risque et la gravité de l’eczéma en asséchant la peau, en compromettant la barrière cutanée et en la rendant plus vulnérable aux irritants et aux allergènes.
Quels sont les types d’eczéma ?
L’eczéma atopique, également connu sous le nom de dermatite atopique, est le type d’eczéma le plus courant. La dermatite atopique est la maladie inflammatoire chronique de la peau la plus répandue et c’est généralement à elle que l’on fait référence lorsqu’on parle d’« eczéma ». La dermatite atopique se divise en trois sous-types selon l’âge d’apparition :
Dermatite atopique à début précoce (de la naissance à 2 ans)
La dermatite atopique à début précoce est la forme la plus courante, touchant environ 10 à 30 % des enfants et 2 à 10 % des adultes dans les pays développés, sa prévalence ayant été multipliée par deux ou trois au cours des dernières décennies. Environ 60 % des enfants concernés voient leurs symptômes disparaître avant l’âge de 12 ans. Cependant, certaines personnes continuent à présenter des symptômes tout au long de leur vie.
Dermatite atopique à début tardif
Les symptômes de la dermatite atopique à début tardif apparaissent pour la première fois après la puberté.
Dermatite atopique à début sénile
La dermatite atopique à début sénile est un sous-type rare qui débute après l’âge de 60 ans.
La dermatite atopique peut également s’aggraver avec l’âge. Même après la disparition des symptômes, la peau peut rester sensible et sujette aux irritations. Les personnes qui ont eu de l’eczéma dans l’enfance peuvent rencontrer des difficultés dans les métiers impliquant des lavages fréquents des mains, comme les soins infirmiers, car la peau peut devenir à vif, crevassée et irritée, entraînant parfois des saignements.
Outre la dermatite atopique, il existe au moins six autres types d’eczéma. Chacun a des causes, des symptômes et des traitements distincts :
Dermatite de contact
La dermatite de contact survient lorsque la peau entre en contact direct avec des irritants ou des allergènes. Il en existe deux types principaux :
1. La dermatite de contact allergique implique une réaction immunitaire retardée.
2. La dermatite de contact irritative provoque une réponse non immunitaire et immédiate.
Les déclencheurs courants incluent les métaux, les parfums, les médicaments et les produits chimiques professionnels. Les symptômes peuvent aller d’une légère rougeur à des cloques sévères. La prise en charge comprend l’évitement des déclencheurs, une hydratation régulière et l’application de corticostéroïdes topiques.
Eczéma dyshidrosique
Également appelé pompholyx, l’eczéma dyshidrosique est une affection chronique provoquant de petites vésicules douloureuses principalement sur les paumes des mains, la plante des pieds et les côtés des doigts. Les vésicules durent généralement 3 à 4 semaines et guérissent avec sécheresse et desquamation. Les déclencheurs courants incluent l’exposition au nickel, le stress, l’humidité excessive et les allergies saisonnières. Le traitement peut comprendre des corticostéroïdes topiques, des antifongiques et des compresses fraîches.
Neurodermatite
Également connue sous le nom de lichen simplex chronique, la neurodermatite touche environ 12 % de la population. Elle se caractérise par des plaques de peau épaissies et coriaces accompagnées de démangeaisons sévères qui s’aggravent pendant les périodes de repos. La neurodermatite est alimentée par un cycle démangeaison-grattage et disparaît rarement sans traitement. Les thérapies courantes incluent les corticostéroïdes, les traitements topiques non stéroïdiens et les stratégies visant à réduire le grattage.
Eczéma nummulaire
L’eczéma nummulaire produit des plaques prurigineuses distinctives en forme de pièce de monnaie sur les bras, les mains et les jambes. Les plaques peuvent suinter, former des croûtes et ressembler à la teigne. Bien que la cause soit incertaine, la sécheresse hivernale, les traumatismes cutanés et le stress sont des facteurs contributifs. La plupart des cas s’améliorent en 3 à 4 semaines lorsqu’ils sont traités avec des émollients, des médicaments topiques et une thérapie par enveloppements humides.
Dermatite séborrhéique
La dermatite séborrhéique affecte les zones grasses comme le cuir chevelu, où elle est connue sous le nom de pellicules chez les adultes et de croûtes de lait chez les nourrissons, le visage et la poitrine. Elle provoque une peau rouge et grasse avec des squames blanches ou jaunes et s’aggrave souvent en hiver. Elle est probablement déclenchée par une réaction inflammatoire à la levure Malassezia, qui vit naturellement sur la peau. La dermatite séborrhéique touche 3 à 5 % de la population et peut être traitée avec des produits antifongiques, des shampoings médicamenteux et des hydratants.
Dermatite de stase
Également appelée eczéma variqueux, la dermatite de stase affecte principalement les jambes des personnes ayant une mauvaise circulation, provoquant gonflement, décoloration et les caractéristiques « taches de poivre de Cayenne » dues à l’éclatement des vaisseaux sanguins. La dermatite de stase résulte d’une accumulation de sang dans les jambes due à un affaiblissement des valvules veineuses, une condition connue sous le nom d’insuffisance veineuse. La prise en charge comprend l’élévation des jambes, l’exercice régulier, les émollients et les bas de contention. Dans les cas graves, une chirurgie veineuse peut être nécessaire.
Comment l’eczéma est-il diagnostiqué ?
L’eczéma est généralement diagnostiqué sur la base d’un examen physique et d’un examen des antécédents médicaux du patient. Un professionnel de santé recherchera des symptômes courants tels que rougeur, sécheresse, démangeaisons et épaississement de la peau. L’apparence et la localisation de l’éruption cutanée, souvent présente dans les plis des coudes ou des genoux, peuvent également aider à confirmer le diagnostic. Dans la plupart des cas, aucun test supplémentaire n’est nécessaire.
Cependant, si le diagnostic n’est pas clair ou si des déclencheurs allergiques sont suspectés, un médecin peut recommander des examens complémentaires. Bien que ces tests ne soient pas effectués systématiquement, ils peuvent aider à identifier des allergies sous-jacentes ou à écarter d’autres affections cutanées :
• Test épicutané : de petits patchs adhésifs contenant des allergènes sont appliqués dans le dos du patient et laissés en place pendant 48 heures afin d’identifier ceux qui provoquent une irritation cutanée.
• Test cutané : les allergènes suspectés sont placés sur ou juste sous la surface de la peau à l’aide de petites gouttes pour observer une éventuelle réaction.
• Analyse sanguine : un échantillon de sang est analysé pour détecter les anticorps immunoglobuline E, qui peuvent être élevés chez les personnes atteintes d’affections allergiques, y compris l’eczéma.
• Test de provocation alimentaire par voie orale : le patient consomme de petites quantités d’un allergène alimentaire suspecté, en augmentant progressivement la quantité, pendant qu’un médecin surveille d’éventuelles réactions allergiques.
• Biopsie cutanée : un petit échantillon de peau est examiné pour aider à confirmer un diagnostic ou écarter d’autres affections cutanées.
Quelles sont les complications possibles de l’eczéma ?
L’eczéma peut entraîner plusieurs complications, en particulier si la barrière cutanée est gravement compromise ou si le grattage provoque des lésions de la peau. Ces complications vont des infections cutanées à des affections virales graves et, dans certains cas, elles peuvent nécessiter une attention médicale urgente.
Les complications courantes et potentielles incluent :
• Problèmes oculaires : l’eczéma près des yeux peut conduire à des affections telles que la dermatite des paupières, la conjonctivite, la blépharite (inflammation des paupières) et, dans de rares cas, la cataracte.
• Infections cutanées : le grattage et les plaies ouvertes peuvent permettre aux bactéries ou aux virus de pénétrer dans la peau. Les infections courantes incluent : l’impétigo (causé par des bactéries), les boutons de fièvre (causés par le virus de l’herpès simplex) et les verrues (causées par le papillomavirus humain).
• Dermatite des mains : une forme d’eczéma qui affecte spécifiquement les mains. Elle peut devenir chronique et interférer avec les activités quotidiennes, particulièrement dans les métiers impliquant des lavages fréquents des mains ou une exposition à des irritants.
• Eczéma herpéticum : une infection potentiellement mortelle causée par le virus de l’herpès simplex. Elle se présente sous forme de vésicules douloureuses qui se propagent rapidement et peut nécessiter un traitement antiviral immédiat.
• Eczéma coxsackium : une infection rare mais grave causée par le coxsackievirus, également responsable de la maladie pieds-mains-bouche. Elle peut provoquer des cloques généralisées chez les personnes atteintes d’eczéma actif.
Quels sont les traitements de l’eczéma ?
Il n’existe pas de remède contre la dermatite atopique, mais divers traitements peuvent aider à soulager les symptômes, réduire les poussées et améliorer l’apparence et la fonction de la peau. Une routine de soins cutanés régulière et une utilisation appropriée des médicaments sont essentielles à la gestion de cette affection.
Routine de soins cutanés
Un régime de soins cutanés régulier est essentiel pour gérer l’eczéma et peut inclure le bain avec un nettoyant doux et sans parfum, suivi d’une hydratation immédiate pour aider à retenir l’humidité et réparer la barrière cutanée. L’hydratation aide à prévenir la sécheresse, bloque les irritants et les allergènes et réduit le risque de poussées. L’application d’émollients (hydratants médicaux) deux fois par jour est recommandée. Les pommades telles que la vaseline peuvent également être utiles.
Médicaments
Les plans de traitement peuvent inclure une gamme de médicaments, selon la gravité et la persistance des symptômes :
• Traitements topiques en vente libre : les corticostéroïdes légers tels que la crème à l’hydrocortisone peuvent être appliqués pour réduire l’inflammation. Ils sont généralement utilisés avant l’application des émollients.
• Corticostéroïdes oraux sur ordonnance : pour les poussées sévères, les médecins peuvent prescrire des corticostéroïdes oraux tels que la prednisone ou la méthylprednisolone. Ceux-ci sont généralement utilisés pour un soulagement à court terme en raison des effets secondaires potentiels liés à une utilisation prolongée.
• Immunosuppresseurs : dans de rares cas où les symptômes ne s’améliorent pas avec les corticostéroïdes oraux, des médicaments qui suppriment le système immunitaire peuvent être prescrits aux adultes.
• Antihistaminiques : des médicaments tels que la diphénhydramine peuvent aider à réduire les démangeaisons, en particulier la nuit, en bloquant l’histamine, une substance que le corps libère en réponse aux irritants.
• Immunomodulateurs topiques : ces médicaments sans stéroïdes, notamment le tacrolimus et le pimécrolimus, sont utilisés pour réduire l’inflammation cutanée et sont généralement recommandés lorsque d’autres traitements échouent ou pour les zones sensibles, comme le visage.
• Autres traitements topiques non stéroïdiens : peuvent être utilisés sur les zones sensibles où les corticostéroïdes pourraient être trop agressifs.
Photothérapie (luminothérapie)
Le traitement par lumière ultraviolette peut aider l’eczéma léger à modéré chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans. La photothérapie peut être utilisée seule ou combinée avec un médicament appelé psoralène, une approche thérapeutique connue sous le nom de photochimiothérapie.
Enveloppements humides et bandages
Les pansements humides, également connus sous le nom d’enveloppements humides, peuvent être utilisés pendant de courtes périodes pour réhydrater et apaiser la peau. Les bandages en coton, ou les vêtements spécialement conçus en soie portés sur les crèmes, aident à retenir l’humidité et à prévenir le grattage. Des bandages à pâte médicamenteuse peuvent également être utilisés pour apaiser la peau irritée et fournir une barrière protectrice.
Bains à l’eau de Javel
Pour les personnes souffrant d’infections cutanées fréquentes, en particulier les infections à staphylocoques, un bain à l’eau de Javel diluée peut aider à réduire les bactéries sur la peau et améliorer les symptômes. Les traitements à l’eau de Javel doivent être effectués avec précaution sous surveillance médicale pour éviter les irritations.
Comment l’état d’esprit affecte-t-il l’eczéma ?
L’état d’esprit peut affecter considérablement l’eczéma en influençant le stress, le bien-être émotionnel et les habitudes de soins personnels.
Le stress et l’anxiété peuvent déclencher des poussées en augmentant l’inflammation, tandis que les émotions négatives telles que l’agacement ou la frustration peuvent conduire au grattage, ce qui aggrave les symptômes.
Un état d’esprit positif encourage une gestion proactive de l’eczéma, notamment le respect des plans de traitement et l’évitement des déclencheurs connus.
De plus, le développement de la résilience mentale et la pratique de techniques de relaxation peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la fonction immunitaire, conduisant potentiellement à moins de poussées.
Quelles sont les approches naturelles de l’eczéma ?
Veuillez consulter votre médecin avant d’essayer l’une des approches naturelles suivantes pour gérer les symptômes de l’eczéma.
1. Plantes médicinales et produits :
Certains produits à base de plantes peuvent aider à soulager les symptômes de l’eczéma et à améliorer la santé de la peau. Bien que la recherche soit en cours, les remèdes suivants se sont révélés prometteurs :
• Aloe vera topique : le gel d’aloe vera hydrate naturellement la peau et possède des propriétés antibactériennes, ce qui en fait un remède populaire pour réduire la sécheresse et l’irritation. Une étude de 2023 a révélé que les gels à base d’aloe vera peuvent aider à combattre les bactéries nocives et favoriser la guérison de la peau.
• Xiao Feng San : une étude de 2011 a révélé que la formule traditionnelle chinoise à base de plantes Xiao Feng San peut améliorer les symptômes chez les personnes souffrant de dermatite atopique sévère et persistante. Les ingrédients de Xiao Feng San comprennent Angelica sinensis, Saposhnikovia divaricata, Schizonepeta tenuifolia, Sophora flavescens et de nombreuses autres plantes.
• Extrait d’écorce d’hamamélis de Virginie (Hamamelis virginiana) : l’extrait d’écorce d’hamamélis est utilisé depuis longtemps pour traiter les affections cutanées telles que l’eczéma atopique. Une étude de 2022 montre qu’il peut aider à soulager les démangeaisons et à améliorer la fonction de barrière cutanée.
• Crème au millepertuis (Hypericum perforatum) : la recherche suggère que la crème au millepertuis peut améliorer de manière significative la dermatite atopique subaiguë et réduire la colonisation cutanée par les bactéries staphylocoques.
2. Compléments alimentaires :
Certains compléments alimentaires peuvent offrir des avantages anti-inflammatoires qui soutiennent la gestion de l’eczéma. Cependant, les résultats peuvent varier et davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer le dosage optimal.
• Acides gras oméga-3 : une étude de 2024 a révélé que la supplémentation en acides gras oméga-3 peut être un moyen sûr et efficace de réduire la gravité de la dermatite atopique chez les enfants.
• Vitamine D : selon une méta-analyse de 2023, la supplémentation en vitamine D peut améliorer la gravité de l’eczéma chez les enfants. Cependant, la dose idéale et la durée de la supplémentation restent floues.
• Flavonoïdes : un type d’antioxydant présent dans diverses plantes, les flavonoïdes possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Une étude de 2023 a suggéré que les flavonoïdes pourraient offrir un potentiel thérapeutique futur pour le traitement des affections cutanées, y compris l’eczéma atopique.
3. Hypnothérapie
L’hypnothérapie médicale utilise un état de transe pour accéder aux souvenirs inconscients et aux aspects de la psyché, ainsi qu’influencer le contrôle physiologique au-delà de la conscience éveillée normale. Elle peut également aider à modifier les comportements nuisibles, tels que le grattage excessif. L’hypnothérapie peut aider les personnes à devenir plus conscientes de leurs habitudes de grattage et à les remplacer par des réponses moins dommageables aux démangeaisons. Elle peut également viser à réduire la sensation psychologique de démangeaison.
4. Acupuncture
Des preuves émergentes suggèrent que l’acupuncture peut offrir des avantages pour les personnes atteintes d’eczéma. Une méta-analyse de 2022 portant sur 14 études a révélé que l’acupuncture peut être plus efficace pour traiter l’eczéma atopique que les médicaments standards, tels que les antihistaminiques oraux. Certains points d’acupuncture sont censés aider à éliminer l’inflammation, atténuer les rougeurs et favoriser la guérison des lésions d’eczéma.
Comment puis-je prévenir l’eczéma ?
Étant donné que les causes de plusieurs types d’eczéma ne sont pas entièrement comprises, il n’existe aucun moyen garanti de prévenir cette affection. Cependant, les mesures suivantes peuvent aider à réduire vos chances de développer l’eczéma ou à minimiser les poussées si vous en souffrez déjà.
État d’esprit
Réduire le stress, l’anxiété, la nervosité et la dépression peut aider à prévenir les poussées d’eczéma. Les techniques psychocorporelles telles que la thérapie cognitivo-comportementale et la méditation peuvent être utiles pour soutenir le bien-être émotionnel et réduire l’inflammation.
Déclencheurs environnementaux
Identifier et éviter les déclencheurs personnels est essentiel pour gérer efficacement l’eczéma. Les déclencheurs courants incluent :
• Facteurs environnementaux : les extrêmes ou les changements de temps, tels que l’air sec, peuvent aggraver l’eczéma. L’utilisation d’un humidificateur à l’intérieur peut aider à maintenir l’hydratation de la peau.
• Irritants : les produits du quotidien tels que les savons, les détergents, certains tissus et les lavages fréquents des mains peuvent irriter la peau et déclencher des poussées.
• Allergènes inhalés : les acariens, le pollen, les squames animales et les spores de moisissures peuvent provoquer des réactions allergiques susceptibles d’exacerber les symptômes de l’eczéma.
• Micro-organismes : certaines infections bactériennes, virales ou fongiques peuvent déclencher ou aggraver l’eczéma.
• Allergènes alimentaires : les déclencheurs alimentaires courants incluent les œufs, le lait et les arachides.
Facteurs de mode de vie
Plusieurs habitudes de vie peuvent également aider à réduire le risque de développer l’eczéma ou à réduire sa gravité :
• Éviter les allergènes et les irritants : Limiter l’exposition aux allergènes, à l’alcool et à la fumée de tabac peut aider à prévenir les poussées.
• Gérer le stress : le stress émotionnel peut déclencher ou aggraver l’eczéma. Pratiquer des techniques de gestion du stress telles que la pleine conscience, la méditation ou la thérapie peut aider à protéger la santé de la peau.
• Allaiter les nourrissons : les bébés qui sont exclusivement allaités pendant au moins quatre mois présentent un risque plus faible de développer une dermatite atopique et une allergie au lait de vache au cours de leurs deux premières années, par rapport à ceux nourris avec une préparation ordinaire au lait de vache.
• Prendre des probiotiques pendant la grossesse : une étude de 2002 suggère que les mères enceintes et allaitantes qui prennent des probiotiques peuvent réduire le risque d’eczéma atopique chez leurs enfants. Cependant, les probiotiques ne doivent être utilisés que sous la supervision d’un professionnel de santé, car ils peuvent augmenter le risque de prééclampsie.
• Avoir un chat de compagnie : une étude de 2020 suggère qu’avoir un chat à la maison peut diminuer les chances que les enfants développent un eczéma atopique.

Mercura Wang est journaliste spécialiste Santé pour Epoch Times.
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