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Drones non identifiés survolent la plus grande base militaire du Danemark

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Des drones survolent longuement l’aéroport de Copenhague, provoquant sa fermeture et de fortes perturbations.

Photo: STEVEN KNAP/Ritzau Scanpix/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Des drones non identifiés ont été repérés vendredi soir au-dessus de la plus grande base militaire du Danemark, a annoncé samedi la police. Cette nouvelle intervient après une série de survols suspects sur plusieurs aéroports du pays nordique au cours de la semaine.

« Je peux confirmer que nous avons eu un incident vers 20h15 (18h15 GMT) qui a duré plusieurs heures. Un ou deux drones ont été observés à l’extérieur et au-dessus de la base aérienne de Karup », a déclaré à l’AFP l’officier de police Simon Skelsjaer. « Nous ne les avons pas abattus », a-t-il ajouté, précisant que la police ne pouvait pour l’heure se prononcer sur l’origine de ces appareils.

Une base stratégique temporairement affectée

La police danoise a indiqué coopérer étroitement avec l’armée afin d’établir les circonstances exactes de cet incident. La base aérienne de Karup, située au centre du pays, partage ses pistes avec l’aéroport civil de Midtjylland. Celui-ci a été brièvement fermé vendredi soir, mais aucun vol n’a été impacté, aucun décollage commercial n’étant prévu à ce moment-là, a assuré Simon Skelsjaer.

Ces intrusions viennent raviver les inquiétudes sur la sécurité des infrastructures stratégiques. La Première ministre Mette Frederiksen avait d’ailleurs déclaré, dès jeudi, que le pays avait été la cible d’« attaques hybrides » ces derniers jours, reprenant un terme utilisé pour désigner des formes de guerre non conventionnelles.

Un climat régional sous tension

Ce nouvel incident survient dans un contexte marqué par l’annonce récente, il y a une semaine, de l’acquisition par le Danemark d’armes de précision à longue portée. Une première pour le pays, justifiée par la volonté de se doter de moyens de frappe contre des objectifs lointains. Copenhague considère en effet que la Russie représente une menace « pendant des années ».