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Donald Trump affirme que les forces américaines ont frappé un submersible transportant de la drogue

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Une embarcation soupçonnée de trafic de drogue brûle au lendemain des tirs effectués par l’équipage du Coast Guard Cutter Diligence (WMEC 616) en mer des Caraïbes, le 7 septembre 2025.

Photo: U.S. Coast Guard

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Durée de lecture: 5 Min.

Les forces américaines ont récemment ciblé un submersible soupçonné de trafic de stupéfiants, a déclaré le président Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche le 17 octobre, alors qu’il recevait le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Trump a décrit la frappe contre le submersible après avoir été interrogé sur des informations selon lesquelles les forces américaines avaient récupéré des survivants d’une récente frappe visant un bâtiment opérant en mer des Caraïbes. Reuters a été le premier à rapporter que deux individus avaient survécu à la frappe américaine du 16 octobre contre l’embarcation suspectée de transporter de la drogue.
Trump a d’abord renvoyé les questions sur la frappe du 16 octobre vers le secrétaire d’État, Marco Rubio.
« Il est de notoriété publique que les États-Unis mènent une opération narco‑terroriste en cours. S’agissant des détails d’éventuelles frappes récentes, nous ne sommes pas en mesure ici d’annoncer l’ensemble de ces éléments, mais vous recevrez très prochainement ces informations », a commencé Rubio dans sa réponse.
À la suite des propos liminaires de Rubio, Trump a décrit le bâtiment visé comme un sous‑marin.
« C’était un sous‑marin, n’est‑ce pas ? C’en était un. Nous avons attaqué un sous‑marin, et c’était un sous‑marin transportant de la drogue, conçu spécifiquement pour acheminer des quantités massives de stupéfiants », a déclaré Trump. « Pour que ce soit clair, il ne s’agissait pas d’un groupe de personnes innocentes. Je ne connais pas beaucoup de gens qui possèdent des sous‑marins, et c’était une attaque contre un sous‑marin chargé de drogue. »
Epoch Times avait initialement sollicité le Pentagone au sujet d’informations faisant état de survivants à une frappe américaine du 16 octobre. Le Pentagone a renvoyé les questions relatives à cette frappe rapportée vers la Maison‑Blanche, qui n’a pas répondu avant les déclarations de Trump lors de la conférence de presse du 17 octobre.
Cette frappe contre le sous‑marin supposé de narcotrafic constituerait au moins la sixième fois que les forces américaines frappent un navire opérant en mer des Caraïbes depuis septembre.
Le 2 septembre, Trump a annoncé que les forces américaines avaient tué 11 suspects de trafic de stupéfiants en mer des Caraïbes. Depuis, lui‑même et le secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth, ont diffusé des séquences d’autres frappes létales américaines dans la région.
Ces frappes interviennent dans un contexte de montée en puissance navale américaine en mer des Caraïbes et d’une campagne de pression accrue visant le président vénézuélien Nicolás Maduro, que l’administration Trump accuse de soutenir des cartels dans son pays. Maduro a démenti ces accusations.
Dans une publication sur les réseaux sociaux annonçant la frappe du 2 septembre, Trump a indiqué que les 11 suspects décédés à bord de l’embarcation visée appartenaient au Tren de Aragua, une organisation criminelle transnationale née au Venezuela et que le département d’État a désignée comme organisation terroriste étrangère plus tôt cette année. Dans le même message, Trump a affirmé que le Tren de Aragua est un groupe « opérant sous le contrôle de Nicolás Maduro ».
Certains parlementaires américains ont soulevé des questions quant aux justifications juridiques et aux évaluations de renseignement guidant les récentes frappes américaines contre des embarcations en mer des Caraïbes.
« Nous ne savons toujours pas si ces frappes sont légales, ni pourquoi les États‑Unis ne procèdent pas plutôt à des interceptions permettant de recueillir du renseignement pour perturber les routes de narcotrafic », a déclaré le sénateur Tim Kaine (Démocrate de Virginie) dans un message sur X.
Plus tôt ce mois‑ci, l’administration Trump a formellement notifié le Congrès que les États‑Unis sont engagés dans un « conflit armé non international » avec les cartels de la drogue, que l’administration a qualifiés de « combattants illégaux ».
La semaine dernière, le Sénat américain a rejeté par 48 voix contre 51 une résolution relative aux pouvoirs de guerre visant à restreindre les opérations militaires de l’administration Trump en mer des Caraïbes.