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WASHINGTONDeux membres de la Garde nationale blessés par balles près de la Maison Blanche, le suspect est un ressortissant afghan
Le suspect est entré aux États Unis dans le cadre d’un programme mis en place sous Joe Biden pour évacuer et réinstaller des dizaines de milliers d’Afghans après le retrait américain du pays.
Des membres des forces de l’ordre, notamment le Secret Service américain et la police métropolitaine de Washington, interviennent après une fusillade près de la Maison Blanche, le 26 novembre 2025, à Washington.
Photo: Anna Moneymaker/Getty Images
Les faits près de la Maison‑Blanche
WASHINGTON — Deux membres de la Garde nationale de Virginie‑Occidentale ont été blessés par balles près de la Maison‑Blanche le 26 novembre et se trouvent dans un état critique, ont indiqué les autorités. Le suspect a été interpellé.
Lors d’une conférence de presse, le directeur du FBI, Kash Patel, a confirmé que les deux gardes étaient dans un état critique à l’hôpital. Il a également promis que les responsables seraient traduits en justice.
Le gouverneur de Virginie‑Occidentale, Patrick Morrisey, a d’abord indiqué sur X que les deux hommes appartenaient à la Garde nationale de son État et étaient décédés. Dans un message ultérieur, il a toutefois précisé « recevoir des informations contradictoires sur l’état de nos deux gardes » et annoncé qu’il fournirait « d’autres mises à jour dès que nous aurons des données plus complètes ».
Jeff Carroll, chef adjoint exécutif de la police métropolitaine de Washington, a déclaré que la fusillade s’était produite vers 14h15 (heure de la côte Est), dans le secteur compris entre la 17e Rue et I Street Nord‑Ouest.
Selon lui, le suspect semble avoir agi seul et avoir tendu une embuscade aux gardes.
« Un suspect a débouché au coin de la rue, a levé le bras armé d’une arme à feu et a ouvert le feu sur les membres de la Garde nationale », a‑t‑il expliqué devant la presse.
Toujours d’après M. Carroll, d’autres membres de la Garde nationale « sont parvenus, après un échange, à maîtriser l’individu et à le placer en garde à vue ». Le tireur a lui aussi été transféré dans un hôpital local pour y recevoir des soins.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a confirmé que la fusillade constituait un acte « ciblé » et assuré que le suspect serait « poursuivi avec toute la rigueur de la loi ».
Un suspect issu d’un programme d’évacuation afghan
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) a identifié le suspect comme Rahmanullah Lakanwal, un ressortissant afghan entré aux États‑Unis dans le cadre de l’opération « Allies Welcome », un programme lancé sous Joe Biden pour évacuer et réinstaller des dizaines de milliers d’Afghans après le retrait américain du pays.
Dans une allocution vidéo enregistrée et diffusée mercredi soir, le président Donald Trump a condamné la fusillade, qualifiée « d’acte de mal absolu, de haine et de terrorisme », promettant de faire payer au responsable « le prix le plus lourd possible ».
Il a également appelé à un réexamen complet de tous les réfugiés afghans entrés sous l’administration Biden.
« Nous devons désormais réexaminer chaque étranger entré dans notre pays depuis l’Afghanistan sous Biden, et prendre toutes les mesures nécessaires pour expulser tout étranger, venu de quelque pays que ce soit, qui n’a pas sa place ici ou n’apporte aucun bénéfice à notre nation », a déclaré M. Trump.
« S’ils ne peuvent pas aimer notre pays, nous ne voulons pas d’eux. »
L’Agence américaine des services de citoyenneté et d’immigration (USCIS) a ensuite annoncé la suspension, pour une durée indéterminée, du traitement de toutes les demandes d’immigration liées à des ressortissants afghans, « dans l’attente d’un nouvel examen des protocoles de sécurité et de vérification ».
Réaction de l’administration Trump et du Pentagone
Le secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth, a déclaré que cette attaque ne faisait que renforcer la détermination du gouvernement, précisant qu’il demandait l’envoi de 500 gardes nationaux supplémentaires à Washington.
« Nous ne reculerons jamais », a‑t‑il écrit sur X.
« Cela s’est produit à quelques pas seulement de la Maison‑Blanche. C’est inacceptable et c’est pourquoi le président Trump me l’a demandé et je demanderai au secrétaire à l’Armée d’augmenter de 500 hommes le contingent de la Garde nationale à Washington. »
La fusillade survient à un moment particulièrement tendu pour la capitale et l’administration Trump, engagées dans un bras de fer judiciaire au sujet du déploiement de la Garde nationale. Le 20 novembre, une juge fédérale a jugé cette présence illégale.
La magistrate a toutefois reporté de 21 jours l’entrée en vigueur de sa décision, et l’administration Trump a déposé un recours le 25 novembre.
« Je vous demande de vous joindre à moi pour prier pour les deux membres de la Garde nationale qui viennent d’être grièvement blessés à Washington », a écrit sur X la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, dans un message publié vers 15 heures.
Mme Noem a indiqué que le DHS travaillait avec les forces de l’ordre locales chargées de l’enquête.
Les soldats de la Garde nationale impliqués dans la fusillade relevaient de la Joint Task Force‑DC, une mission lancée en août par Donald Trump pour appuyer les forces de l’ordre locales et fédérales dans la capitale.
Dans un communiqué transmis par courriel, un porte‑parole de cette force conjointe a indiqué à Epoch Times que ses membres patrouillaient près de la station de métro Farragut West lorsqu’ils ont essuyé des tirs.
« La Joint Task Force‑DC travaille en étroite coopération avec la Metro PD et les autres agences partenaires », a précisé ce porte‑parole.
Des membres de la Garde nationale du District de Columbia, ainsi que des unités venues de plusieurs autres États, sont rattachés à cette force conjointe.
Enquête fédérale et témoignages
Kash Patel et la procureure générale Pam Bondi ont, eux aussi, appelé à prier pour les blessés.
« Le FBI est mobilisé et apporte son concours à l’enquête en cours à Washington après la fusillade qui a visé des membres de la Garde nationale cet après‑midi », a déclaré M. Patel sur X.
Mari Otsu, journaliste pour NTD, média partenaire d’Epoch Times, a indiqué que l’incident s’était produit peu avant 14h15. Plusieurs coups de feu ont été entendus près de Farragut West.
« Un membre de la Garde nationale s’est effondré tandis que les autres se précipitaient vers la zone », a‑t‑elle rapporté.
Ryan Morgan rédige les informations pour NTD TV.
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