Des milliers de personnes rendent hommage à Charlie Kirk lors d’une veillée en Arizona

Des milliers de lumières de téléphones portables scintillent durant une veillée en hommage au jeune leader conservateur Charlie Kirk à Tempe, en Arizona, le 15 septembre 2025.
Photo: Allan Stein/Epoch Times
TEMPE, Arizona — Les lumières de téléphones portables brillaient telles des milliers de bougies sur les gradins lors d’une veillée en l’honneur de Charlie Kirk, fondateur de l’un des mouvements conservateurs pour la jeunesse les plus influents des États-Unis.
Le 15 septembre, au Desert Financial Arena de l’Université d’État de l’Arizona (ASU) à Tempe, l’arène a résonné de chants « USA ! » et « Charlie ! » alors que la foule se rassemblait pour honorer la mémoire de leur mentor, héros et ami.
« Je dois dire, mon cœur est brisé. Mais c’est formidable de voir que Charlie a touché tant de vies à travers le monde », a déclaré Chris Gaffrey, directeur des programmes universitaires à Turning Point USA, que Charlie avait cofondé à l’ASU il y a plus d’une décennie.
« Il y a toujours eu des leaders qui portaient une torche si lumineuse qu’ils éclairaient la route pour leur génération. Charlie était l’un d’eux. »
Charlie Kirk a été assassiné le 10 septembre alors qu’il s’exprimait à l’Utah Valley University, à Orem, dans l’Utah. Quelques jours après ce tragique événement, la douleur, la colère et la tristesse demeuraient intenses lors de la veillée du lundi.
Denise Ruchala, de Litchfield Park, en Arizona, les yeux embués de larmes, est convaincue que le monde a changé le jour où Charlie a disparu.
« Espérons que ce soit pour le mieux », confiait-elle, brandissant une affiche de Charlie assise aux côtés de son époux, Bob Ruchala.
« Il me manque terriblement. »
« Nous avions l’impression d’avoir un lien particulier avec lui. Malheureusement, personne ne pourra le remplacer », a déclaré Bob Ruchala.
Charlie était « unique. Il n’y aura personne comme lui ».
Denise Ruchala poursuivit : « Charlie avait une incroyable connaissance de l’histoire biblique, de l’histoire mondiale, de l’actualité et de la façon d’être tout simplement une bonne personne dans notre monde. »

Denise et Bob Ruchala, de Litchfield Park, en Arizona, tiennent une photo du jeune leader conservateur assassiné Charlie Kirk et une casquette Make America Great Again lors d’une veillée à Tempe, le 15 septembre 2025. (Allan Stein/Epoch Times)
Le couple a indiqué qu’il comptait se rendre à la cérémonie commémorative de Charlie prévue le 21 septembre à Phoenix.
Ironie du sort, selon Denise Ruchala, le présumé meurtrier de Charlie Kirk, Tyler Robinson, 22 ans, était justement « le type de personne que Charlie tentait de sauver ».
Au cours de la veillée, une succession d’orateurs s’est relayée sur scène, rendant hommage à celui qui, selon eux, avait consacré sa vie à sa foi chrétienne, à sa passion pour la logique et le débat ouvert.
« Je suis venu ce soir parce que j’ai eu la chance de dire un mot sur Charlie », confia Peter Gentala, président du Center for Arizona Policy, un groupe de lobbying conservateur à but non lucratif.
« D’abord, quand je pense à Charlie, un seul mot me vient à l’esprit : Charlie était prêt. »
« Il était prêt à parler d’idées. Il était prêt avec un sourire. Il était prêt à écouter. Il était prêt à vous regarder droit dans les yeux », a poursuivi M. Gentala.
« Il était prêt à vous faire rire. Il était prêt à entendre des points de vue avec lesquels il n’était pas du tout d’accord. Il était prêt à défendre son point de vue et à écouter les autres défendre le leur. »
« Il était prêt à faire évoluer les mentalités », a-t-il ajouté.

Les partisans de Charlie Kirk brandissent des drapeaux américains lors d’une veillée en hommage au jeune leader conservateur disparu, à Tempe, le 15 septembre 2025. (Allan Stein/Epoch Times)
Par-dessus tout, Charlie était déterminé à prouver que la politique n’était pas un concept abstrait, souligne M. Gentala.
« Il s’agit toujours de personnes », a-t-il dit, et Charlie était « prêt à aimer son prochain comme lui-même ».
Anthony Watson, qui s’est adressé au public en tant que contributeur régulier de Charlie, a posé la grande question : « Et maintenant ? »
Le mouvement qu’est Turning Point USA se poursuivra-t-il ? Et qui le dirigera ?
« Regardez ce qui se passe lorsqu’une personne est prête à tout affronter pour la vérité, la réaction qu’elle a provoquée », a souligné M. Watson.
« Mais voici la vérité dont nous devons nous souvenir ce soir : le mal ne l’emporte pas. Vous voyez à chaque instant que nous poursuivons. Nous nous motivons à continuer parce que c’est ce que Charlie souhaitait. Quand une personne tombe, une autre prend sa place. Quand quelqu’un prend du retard, une autre personne avance. »
M. Gaffrey ajouta que la vision, le courage et l’amour profond de Charlie pour son pays ont tracé une voie pour des milliers de jeunes, les inspirant avec espoir, guidant leurs pas et donnant un sens à leur vie.
« Maintenant que Charlie est parti, le poids semble plus lourd, et le chemin, plus difficile », a souligné M. Gaffrey.
« On se sent plus seul que jamais, mais en réalité, il ne portait pas cette torche seulement pour lui-même. Il la portait pour pouvoir nous la transmettre. »
« Et maintenant, c’est notre tour », a-t-il ajouté.
Le commentateur conservateur Jack Posobiec déclara qu’il était l’ami de Charlie — « et il le restera toujours ».
Vêtu d’un t-shirt blanc arborant les mots « Je suis Charlie », il a assuré à la foule de sympathisants qu’en tant qu’ami, Charlie « n’était pas mort en vain ».
« Tant qu’il y aura du sang dans mes veines et de l’air dans mes poumons », a affirmé M. Posobiec, il ne laissera jamais les adversaires et détracteurs de Kirk oublier le nom de Charlie Kirk.
« Pas tant que je serai en vie », a-t-il dit.
Allan Stein est un reporter d'Epoch Times qui couvre l'État d'Arizona.
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