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Des graffitis pro-Hamas visent Sciences Po Strasbourg, une plainte déposée

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Capture X Virginie Joron.

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Durée de lecture: 3 Min.

Sciences Po Strasbourg a déposé plainte mercredi après la découverte de graffitis anti-israéliens et à la gloire de l’organisation terroriste Hamas sur les portes vitrées de son bâtiment, a indiqué l’université de Strasbourg.
L’Institut d’études politiques (IEP) a saisi le commissariat de Strasbourg et signalé les faits au parquet pour « dégradations, antisémitisme et menaces », selon la même source. Le dépôt de plainte a été confirmé par la police. En fin de matinée, un journaliste de l’AFP a observé plusieurs inscriptions en lettres rouges, telles que « Gloire au Hamas », « Vive le Hamas », « Mort aux colons » ou « Free Palestine ». Une autre mention, « Palestine vaincra », inscrite en bleu sur un mur du bâtiment, était en cours d’effacement.

Condamnations politiques et universitaires

Le Comité Palestine Sciences Po Strasbourg a immédiatement condamné ces tags, affirmant dans un communiqué qu’ils « ne reflètent ni nos mots, ni nos idées, ni nos actions ». La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a jugé ces inscriptions « inacceptables », estimant qu’elles constituent « une apologie du terrorisme et une offense à nos valeurs républicaines ».
L’ancienne maire et actuelle députée européenne (Renaissance) Fabienne Keller a dénoncé sur X « un acte intolérable qui mérite des sanctions lourdes ». « Les auteurs de ces tags n’ont-ils aucune honte ? Alors que nous venons de commémorer les 2 ans du massacre terroriste perpétré par le Hamas », a-t-elle encore condamné.
L’eurodéputée du Rassemblement national Virginie Joron a fustigé des « tags antisémites et incitant à la violence ».

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Ces inscriptions apparaissent deux ans et un jour après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, qui avait fait 1219 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore otages à Gaza, dont 25 mortes, selon l’armée israélienne.

Des tensions récurrentes sur le campus

Le contexte au sein de l’IEP est tendu depuis plusieurs mois. Sciences Po Strasbourg, où une mobilisation pro-palestinienne est active, a connu plusieurs controverses, notamment autour de son partenariat avec une université israélienne. Cette semaine encore, des étudiants contestent la venue jeudi de l’ancien ambassadeur de France en Israël, Éric Danon, qu’ils accusent d’avoir justifié les milliers de morts à Gaza.
Avec AFP